Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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INECOBA sera présente à la 14th International Conference on Accelerator Mass Spectrometry

logo 410745794En 2011, l'association INECOBA avait coordonné et accompagné le chercheur Adrian Patrut lors d'une mission de 15 jours au Sénégal intitulé "" afin de dater les plus vieux baobabs du Sénégal.

Les résultats scientifiques seront présentés à l'occasion de la 14th International Conference on Accelerator Mass  Spectrometry qui se tiendra du 14-18 août 2017 à l'Université d'Ottawa.

Un poster reprenant l'ensemble des résultats sera présenté sous le titre :

 

AMS radiocarbon dating of the largest and oldest African baobabs of Senegal

Adrian Patrut1, Roxana Patrut2, Stephan Woodborne3, Karl von Reden4, Oumar Ka5, Sébastien Garnaud6, Daniel Lowy7

1 Babeş-Bolyai University, Faculty of Chemistry, Cluj-Napoca, Romania.
2Babeş-Bolyai University, Faculty of Biology and Geology, Cluj-Napoca, Romania.
3 iThemba LABS, Private Bag 11, WITS 2050, South Africa.
4NOSAMS Facility, Dept. of Geology & Geophysics, Woods Hole Oceanographic Institution,
Woods Hole, MA 02543, U.S.A.
5 Faculty of Sciences and Techniques, Cheikh Anta Diop University, Dakar, Senegal.
6INECOBA, Aulnay-sous-Bois, France.
7Nova University, Alexandria Campus, Alexandria, VA 22311-509, U.S.A.

The scientific name Adansonia digitata honours Michel Adanson, who documented and described the African baobab in its native habitat after his voyage to Senegal (1749-1754). Even if Senegal hosts more baobab specimens than all countries from southern Africa combined, the number of significant investigations and surveys of Senegalese baobabs was scarce over the past 50 years.

The aim of our investigations by AMS radiocarbon was to determine the architecture and age of the largest and potentially oldest Senegalese baobabs.

Senegal hosts 6 very large baobabs with girth values over 23 m, i.e., the baobab of Warang (28.69 m), of Lalam, called “Ngokole” (28.10 m), of Sinthiou-Keita (27.10 m), of Diyabougou/Samba Dia (26.31 m), of Nianing (24.76 m) and of Iwol (23.52 m). Our investigation has revealed that they are all multi-stemmed, with up to 14 (Ngokole) and even 16 stems (Warang). Some of them exhibit closed ring-shaped structures, with one ring and one false cavity (Diyabougou, Warang) and even 3 rings and 3 false cavities (Nianing). The large Senegalese baobabs have often false stems, which emerge from another adjacent stem, and act as anchor in sandy soils. The false stems have a peculiar aspect, have a triangular or trapezoidal horizontal section and may reach lengths up to 5 m. Their oldest age can be found toward the upper contact area with the larger adjacent stem. According to radiocarbon dates, the 6 large baobabs exhibit ages between 400-700 yr.

The oldest baobab of Senegal and of the Northern Hemisphere is the historic “Gouye Ndiouly” of Kahone, the old capital of the Saloum kingdom. The baobab toppled ca. 200 yr ago and only one old stem survived, from which 7 new stems emerged. The oldest dated sample had a radiocarbon date of 833±25 BP. This value suggests an age of 1000 yr in the missing pith.

The research was funded by the Romanian Ministry of National Education CNCS-UEFISCDI.

 

Topic: Applications of C-14

Etonnants baobabs dans un centre commercial à Bangkok

 

Un ami (http://www.cycadenium.com/fr/) a fait une belle découverte dans un Shopping Mall - Centre commercial - de Bangkoh : des baobabs malgaches, de l'espèce Adansonia grandidieri en fleurs et apparemment habités !

Bien entendu, ce sont de faux baobabs, juste pour agrémenter un très joli décor exotique; il y a même des petites fenêtres dans les troncs. Ces baobabs seraient donc habités par des Djinns ?

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Retrouvez nous les 15 & 16 avril 2017 dans les serres communautaires de Saint-Denis dans le cadre de la Fête des Tulipes

La Fête des Tulipes se déroule cette année les 15 et 16 avril, de 11h à 20h (et de 11h à 18h le dimanche !) au Parc de la Légion d'honneur. Au programme, de nombreux spectacles de théâtre et de cirque, des concerts et des animations pour petits et grands. La Fête des Tulipes, c’est deux jours de plaisir et de partage en famille, entre amis et voisins au milieu de milliers de Tulipes.

L'association INECOBA présente le 19 mars 2017 au Parc urbain de Tremblay-en-France : "Le bois est à nous"

L'association INECOBA sera présente au parc urbain de Tremblay-en-France pour une nouvelle édition du « Bois est à nous » le 19 mars 2017 de 13h à 18h00 : l'occasion de faire découvrir les jus et confitures à base de pulpe de baobab et de présenter le projet mené avec la ville en 2017.

Bois est a nous Programme 2017 Page 1  Bois est a nous Programme 2017 Page 2

Télécharger le programme en cliquant ici

Le baobab du Jardin de Pamplemousses sur l'Ile Maurice (Océan Indien)

À Madagascar, on l’appelle « Renala », la mère de forêt. C’est la seule île du continent africain à voir croître 6 espèces endémiques d’Adansonia.

©valerie barry

Partout ailleurs, en Afrique, seule pousse l’Adansonia digitata. C’est cette espèce de baobab que l’on trouve au Jardin de Pamplemousses à l’île Maurice. L’un d’eux a un peu plus de 200 ans ; c’est encore un gamin puisque la longévité d’un baobab est estimée à environ 800 ans !

 

Attention ! Petite inexactitude dans cette interview, le baobab d'afrique, Adansonia digitata fait bien des feuilles mais seulement à la saison des pluies, soit du juillet et septembre/octobre au Sénégal par exemple.

L’incroyable baobab citerne de Madagascar

Les baobabs citernes de Madagascar peuvent stocker jusqu’à 9 m3 d’eau.
Les baobabs citernes de Madagascar peuvent stocker jusqu’à 9 m3 d’eau. / Cirad
Pour survivre à l’extrême sécheresse qui sévit dans le sud-ouest de Madagascar, les habitants évident les plus beaux baobabs pour les transformer en citernes. Lesquels ne meurent pas.

L’invention du baobab citerne à Madagascar remonterait aux années 1920-1930, lorsque sécheresse et famine exceptionnelles s’étaient abattues sur le pays mahafaly dans le sud-ouest de l’île. D’après l’anthropologue Minah Rafalimaro qui rédige une thèse sur cette pratique unique au monde, les habitants se sont inspirés de la nature : lorsqu’un baobab est frappé par la foudre, il ne meurt pas et conserve précieusement l’eau qui s’est engouffrée dans la cavité créée.

Une région sans eau d’avril à novembre

Les Mahafalys, pauvres parmi les plus pauvres, ont depuis lors pris l’habitude d’évider les troncs des plus beaux baobabs pour y stocker l’eau si rare de la saison des pluies. Dans cette région aride sans lac ni rivière, il ne tombe pas une goutte d’eau d’avril à novembre.

Un millier de baobabs citernes ont été recensés sur le plateau mahafaly. Dans leur majestueux tronc qui peut atteindre plusieurs mètres de diamètre, ils peuvent stocker jusqu’à 9 m3 d’eau. Mais comment ces arbres ne meurent-ils pas alors que leur bois de piètre qualité, mou et spongieux, pourrit rapidement dès qu’il est coupé ?

Une croissance interne et externe du tronc de baobab

« C’est le seul arbre connu au monde qui pousse à la fois de manière centrifuge et centripète », s’étonne Pascal Danthu, spécialiste de biodiversité forestière au Centre international de recherche agronomique pour le développement (Cirad) à Madagascar. « Les arbres grandissent d’ordinaire par cernes successifs, seule la partie externe, dite cambium, est vivante, explique-t-il. Le baobab a lui des cellules de cambia disséminées dans le bois qui se remobilisent pour former une écorce à l’intérieur du tronc dès lors que celui-ci est évidé. »

Les habitants ont bien compris empiriquement ce phénomène : ils attendent au moins six mois avant de remplir leur citerne naturelle, le temps que l’arbre cicatrise, que l’écorce interne se reforme pour garantir l’étanchéité de la cavité. L’arbre poursuit alors sa croissance interne au point que les habitants sont obligés tous les cinq ans de recreuser cette écorce au risque sinon que la cavité ne se referme.

Marie Verdier - Lire l'article original