Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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Quand les barbapapas parlent de baobab !

Barbapapa doit être bien triste. Son père, l'Américain Talus Taylor est mort à Paris, le 19 février 2015 à l'âge de 82 ans. Décédé il y a une dizaine jours, on ne l'a pourtant appris que le dimanche 1er mars. L'homme était discret. Peut-être trop.

En tout cas, il était le créateur avec sa femme Annette Tison, de la série des Barbapapa, il avait imaginé ce gentil géant rose transformable à volonté en 1970. Les aventures de Barbapa ont d'abord été publiées en français à L'École des loisirs. Puis les Éditions du Dragon d'Or reprennent le flambeau. Les Barbapapa ont été traduits dans plus de trente langues. Les histoires ont été adaptées en séries télévisées d'animation. Notamment dans une série de dessins animés dont le chanteur Ricet Barrier a composé les chansons et dont il était le seul narrateur.

La famille des Barbapapa, avec Barbamama, et les sept barbabébés (Barbalala, Barbabelle, Barbotine, Barbidur, Barbibul, Barbidou, et Barbouille) a connu un succès mondial. Leurs aventures (10 albums) ont été adaptées en une centaine de dessins animés.

Le grand succès viendra presque immédiatement avec les tout premiers albums. Car ces personnages multicolores ressemblant à des poires, capables de prendre toutes les formes possibles et imaginables, écologistes avant l'heure, ont vite conquis plusieurs générations d'enfants. Les Barbapapa ont depuis 45 ans transmis de belles valeurs de tolérance, d'amour et de respect à plusieurs millions d'enfants.

Nous vous proposons de visualiser cet épisode des Barbapapas et du baobab de noël !

Quand les barbapapas parlent de baobab !

Posted by Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab : INECOBA on mercredi 25 septembre 2013

 

Pour l'anecdote, la création de Barbapapa s'est faite par hasard dans les jardins du Luxembourg un beau jour de mai 1970. Alors qu'ils se promènent au jardin du Luxembourg, Talus Taylor entend un enfant réclamer à ses parents quelque chose qui s'appelle «Baa baa baa baa». Ne parlant pas français, il demande à son épouse Annette Tyson ce que cela signifie. Elle lui explique qu'il s'agit d'une friandise qui s'appelle la barbe à papa.

Le Figaro

Le baobab, ce fruit originaire d'Afrique, aux nombreuses propriétés nutritives permet de contrôler la glycémie

Un nouveau fruit commence à faire son apparition sur le marché européen, le baobab. Les propriétés santé de son jus sont rapportées dans des nouvelles études en Angleterre et en Australie.

Le Baobab est le grand fruit vert ou brun, au goût acidulé, de l'Adansonia digitata, un arbre qui pousse principalement en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, au Mozambique et au Zimbabwe.

La pollinisation de cet arbre par les chauves-souris frugivores produit de gros fruits verts ou brunâtres. Différentes parties du fruit sont utilisées comme aliment traditionnel depuis des millénaires dans ces pays. Nous devrions le retrouver prochainement incorporé dans la liste des ingrédients de nombreux aliments industrialisés.

Le fruit du baobab est très riches en vitamines du groupe B et contient six fois plus de vitamine C que l'orange. Il contient également deux fois plus de calcium que le lait.

Les graines du baobab se consomment grillées. Elles sont très nourrissantes. Elles sont utilisées pour remplacer le café et on en extrait une huile alimentaire.

La pulpe des fruits frais ou séchés mêlée à de l'eau fournit une boisson rafraichissante appelée bouye ou jus de bouye.

La pulpe du fruit du baobab est réputé avoir une activité antioxydante environ quatre fois supérieure à celle du kiwi ou de la pulpe de pomme. Les principaux nutriments comprennent la vitamine C, la riboflavine, la niacine, de la pectine et de l'acide citrique, malique et succinique, tandis que l'huile contient aussi des vitamines A, D et E.

Il contiendrait également trois fois plus de fer que la viande et son pouvoir antioxydant serait six fois supérieur aux bleuets.  

La pulpe est également un excellent prébiotique, un aliment indispensable à la santé de la flore intestinale.

Le Baobab est réputé pour sa teneur en fibres et en polyphénols, et possède une longue histoire comme aliment médicinal en Afrique.

Le fruit du baobab est également une source importante de polyphénols facilement assimilables par l'organisme, et l'étude à démontré le potentiel du baobab pour sa propriété à réduire l'assimilation des glucides  d'aliments riches en glucides à la fois in vitro et in vivo», selon des chercheurs de la Oxford Brookes University (Royaume-Uni) et de la Monash Université (Australie).

Les résultats d'une nouvelle étude a confirmé que les boissons contenant du baobab réduisent la réponse glycémique du pain blanc.vLes chercheurs ont également étudié l'effet du baobab lors de la cuisson du pain blanc en incorporant un extrait liquide de ce fruit à la pâte. L'utilisation du baobab dans la formulation du pain a produit un allongement du temps de la dégradation des amidons en sucres assimilables.

Les scientifiques ne sont pas encore en mesure d'expliquer l'action exacte des polyphénols du baobab et leur action sur le contrôle de la glycémie. Ils pensent que la composition en fibres de ce fruit joue un rôle important dans ce contrôle glycémique.

Références:http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/7506997.stm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baobab_africain

http://www.nrjournal.com/article/S0271-5317(13)00188-7/abstract

La consommation de produits issus du baobab n'est pas un danger pour l'espèce

INTERVIEW

Alors que les aliments et boissons à base de baobab se multiplient, l’expert es-baobabs Pascal Danthu nous explique quels impacts cela pourrait avoir sur l’espèce…

P1110527De la boisson au baobab pour être fort, de la poudre de baobab pour avoir la pêche, des huiles de baobab pour de beaux cheveux… La vague du baobab est en train de déferler sur l'Europe. En début de semaine, 20 Minutes expliquait pourquoi le baobab pourrait être le «super-aliment» de l’année 2015. Mais avant de se ruer dans les magasins spécialisés, Pascal Danthu, directeur régional à Madagascar du Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), a répondu à nos questions angoissées sur l’avenir des baobabs.

La consommation de produits issus du baobab peut-elle nuire à l’espèce?

A priori, ce n’est pas un danger. L’espèce africaine qui donne la pulpe que l’on trouve en France n’est pas menacée de disparition. Cette pulpe est extraite des fruits, enlever les fruits sur un baobab, ce n’est pas pire que pour un pommier. Si on a une gestion durable du baobab et qu’on n’élimine pas complètement tous les fruits mais qu’on en laisse quelques-uns pour la reproduction, il n’y aura pas de problème. Laisser quelques cabosses sur les arbres pour assurer leur régénération naturelle devrait permette d’en assurer la pérennité.

Le baobab est-il utilisé par les populations locales?

Le baobab est largement utilisé en Afrique. Les populations sahéliennes consomment ses fruits, on produit des huiles de baobab, les feuilles sont très largement consommées comme fond de sauce et l’écorce sert depuis longtemps à faire des cordages. Il n’y a que le bois, spongieux et gorgé d’eau, qui n’a que peu d’utilité. On doit pouvoir trouver un équilibre entre l’utilisation locale et la vente sur d’autres marchés. Tout dépend de l’ampleur de ces derniers.

Certaines espèces de baobab sont néanmoins menacées de disparaître. Pourquoi?

Sur les six espèces endémiques de Madagascar, trois sont en liste rouge à cause du changement climatique, qui tend à réduire leur aire de répartition, et de la déforestation. A Madagascar, le baobab est une espèce forestière donc si on détruit la forêt, même si on laisse le baobab car son bois est mauvais, il est mal en point car isolé.

Propos recueillis par Audrey Chauvet - 20minutes.fr

Demandez l'arrondi dans les magasins Nature et Découvertes d'Aéroville & Rosny-sous-Bois

Pour soutenir notre association, demandez L’ARRONDI en caisse chez Nature & Découvertes !

Depuis le 14 mars 2015, l’enseigne Nature & Découvertes offrira la possibilité à ses clients de demander L’ARRONDI de leurs achats en caisse pour soutenir des associations locales.

Développé par l’entreprise sociale agréée solidaire microDON, L’ARRONDI en caisse est un dispositif de générosité qui permet aux clients d’enseignes partenaires de demander L’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur. La différence est reversée à des associations partenaires de l’enseigne pour financer des actions de solidarité. Exemple : le montant de vos achats s'élève à 14,67€, vous demandez l'arrondi à 15,00€ et 33 centimes seront reversés à l'association.

Nature & découvertes est la toute première enseigne de distribution spécialisée à proposer ce dispositif innovant de générosité. L’enseigne a fait le choix de s’engager aux côtés d’associations menant des projets à impact local. Ainsi les dons collectés sont reversés à 56 associations d’intérêt général soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont par chacun des magasins.

Parmi ces associations : notre association INECOBA que vous pourrez désormais soutenir en demandant L’ARRONDI aux magasins de Aéroville et Rosny-sous-Bois. Vos micro-dons permettront de financer notre projet : Sauvegarder le baobab, l'autre roi de la savane !

 

Nous étions là, le matin à Aéroville, l'après-midi à Rosny-sous-Bois pour vous parler de notre association et de nos projets. Nous avons fait de belles rencontres et nous vous remercions de cette journée d'échange !

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Pour en savoir plus sur : L’ARRONDI : www.larrondi.org

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Lancement de L’ARRONDI chez Nature & Découvertes

Pour soutenir notre association, demandez L’ARRONDI en caisse chez Nature & Découvertes !

 

Dès le 14 mars 2015, l’enseigne Nature & Découvertes offrira la possibilité à ses clients de demander L’ARRONDI de leurs achats en caisse pour soutenir des associations locales.

Développé par l’entreprise sociale agréée solidaire microDON, L’ARRONDI en caisse est un dispositif de générosité qui permet aux clients d’enseignes partenaires de demander L’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur. La différence est reversée à des associations partenaires de l’enseigne pour financer des actions de solidarité. Exemple : le montant de vos achats s'élève à 14,67€, vous demandez l'arrondi à 15,00€ et 33 centimes seront reversés à l'association.

Nature & découvertes est la toute première enseigne de distribution spécialisée à proposer ce dispositif innovant de générosité. L’enseigne a fait le choix de s’engager aux côtés d’associations menant des projets à impact local. Ainsi les dons collectés sont reversés à 56 associations d’intérêt général soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont par chacun des magasins. Parmi ces associations : notre association INECOBA que vous pourrez désormais soutenir en demandant L’ARRONDI aux magasins de Aéroville et Rosny-sous-Bois. Vos micro-dons permettront de financer notre projet : Sauvegarder le baobab, l'autre roi de la savane !

Pour en savoir plus sur : L’ARRONDI : www.larrondi.org

 

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Le secret de vieillesse des baobabs expliqué par leur cavité

Des chercheurs ont percé le secret de l'extraordinaire longévité des baobabs d'Afrique en s'intéressant à l'étrange cavité d'un spécimen mozambicain âgé de 900 à 1.400 ans, formé par plusieurs pousses ayant fusionné.
Le baobab de Lebombo, emblématique des nombreux baobabs dont la silhouette massive et les branches ressemblant à des racines ornent les savanes arides du continent, affiche l'honorable circonférence de 21,44 mètres avec un grand creux à l'intérieur, selon un article publié récemment par la revue scientifique PLoS One.

La cavité est tellement grosse que plusieurs adultes peuvent s'y tenir. Situé près du célèbre parc sud-africain Kruger, l'arbre est sur un sentier écologique fermé aux touristes.


"Il a un aspect singulier avec de longues branches évoquant des défenses de mammouths", précisent les sept auteurs, qui ont cependant délaissé la poésie de ses branches pour effectuer un carottage du tronc à l'aide d'une petite foreuse.
Les recherches ont démarré en 2005 pour "comprendre les aspects controversés ou méconnus de l'architecture, de la croissance et de l'âge du baobab", en latin "Adansonia Digitata".
Sept échantillons ont été collectés, trois depuis l'intérieur de la cavité, et quatre en forant depuis le pourtour extérieur du tronc.
Normalement, la partie la plus âgée d'un arbre est le coeur, pour rajeunir à mesure que l'on va vers l'écorce. Mais là, surprise, la datation au carbone a fait apparaître la partie la plus âgée du baobab au bout d'un échantillon prélevé depuis le creux de l'arbre.
"L'augmentation de l'âge observée sur les échantillons à mesure que l'on forait depuis les parois du creux de l'arbre vers l'intérieur du tronc a été la première grande anomalie que nous avons trouvé grâce à notre campagne de datation carbone sur le baobab de Lebombo", soulignent les auteurs.
"La deuxième anomalie significative était que les anneaux intérieurs des échantillons prélevées depuis la cavité (...) étaient vieux de plusieurs centaines d'années au lieu d'être très jeunes", ajoutent-ils.
"La seule explication possible pour cette découverte est que ces cavités, que nous appelons fausses cavités, sont en réalité des espaces naturellement vides (qui n'ont jamais été remplis par du bois) entre plusieurs pousses disposées suivant une forme circulaire et qui ont fusionné", estiment-ils.
L'exercice de datation au carbone a été répété sur d'autres baobabs à fausse cavité, aboutissant à la même conclusion. "Nous avons trouvé que cette nouvelle architecture permet aux baobabs d'atteindre une taille plus large et un âge plus avancé", soulignent les auteurs.
Quant au baobab de Lebombo, cette recherche le fait entrer au panthéon des plus vieux arbres du continent: son apparition remonterait à l'an 600, ce qui en fait "l'un des plus vieux baobabs d'Afrique".

Aline Ra naivoson - Le Parisien