Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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12 propriétés médicinales du baobab

Selon les experts en santé, le baobab est un arbre qui a beaucoup de propriétés médicinales. Dans ce document produit par les spécialistes du site spécialisé en santé, shifasantebienetre.com donne 12 propriétés médicinales du baobab.

En Afrique, le baobab symbolise la longévité. Et pour cause, certains baobabs auraient plus 2000 années d’existence. S’il est caractérisé par une croissance lente et irrégulière, toutes les parties du baobab (pulpe, feuille, écorce, graines, racines…) sont utiles de bien de façons. Allons donc à la découverte des propriétés médicinales de cet arbre exceptionnel qu’on a l’habitude de surnommer « l’arbre du pharmacien ».

1- Un fortifiant naturel

Beaucoup ne connaissent du baobab que sa pulpe communément appelé pain de singe ou encore bouye (wolof). Cette pulpe est très riche en acides organiques, calcium et vitamine C. Sa forte concentration en vitamine C (environ 3000mg/kg) en fait un excellent remède contre le scorbut. Les autres composants du baobab ne sont pas en reste. Les feuilles sont très concentrées en protéines et en calcium tandis que les graines sont très riches en oligoéléments et diverses autres vitamines. Tous ces composants naturels font du baobab une source quasi inépuisable d’énergie pour l’organisme. On peut consommer le baobab sous forme de poudre, de boissons de tisanes ou de décoctions. Quelque soit la formule choisie, le baobab apporte de la tonicité et de l’énergie à l’organisme. De ce fait, il est particulièrement recommandé aux enfants en période de croissance et aux personnes âgées. Dans la pharmacopée traditionnelle africaine, le baobab est le remède par excellence contre les maux gastriques.

2- Le baobab contre les maux gastriques

Grâce à sa teneur en acides organiques principalement les acides citrique et tartriques, le baobab permet de soigner de nombreux maux gastriques notamment la dysenterie, la diarrhée et les inflammations du tube digestif. Le baobab aide également à lutter contre la déshydratation causée par ces maux gastriques. De plus grâce à sa riche teneur en fibres, il permet de maintenir le système digestif en bon état. Le baobab est également un puissant remède contre le paludisme.

3- Un puissant fébrifuge

L’écorce du baobab est réputée pour ses propriétés fébrifuges. Ainsi, une infusion ou une décoction de baobab permet de lutter efficacement contre le paludisme mais également les accès de fièvre. Les vitamines contenues dans la pulpe sont également essentiels pour effectuer une cure ou pour aider à la remise en forme des personnes convalescentes.

4- Vertus anti inflammatoires

De nombreuses études ont démontré les vertus anti inflammatoires et anti-oxydantes du baobab. On le recommande pour les personnes atteintes de cancer, de maladies auto-immunes et diverses autres maladies inflammatoires Dans l’organisme, il joue un rôle hépato protecteur. Grace à son apport essentiel en bonnes bactéries, il permet également de venir à bout des inflammations de l’intestin. On utilise également le baobab plus précisément son huile pour soulager les douleurs musculaires.

5- Le baobab pour lutter contre la carie dentaire

La propriété analgésique du baobab est très souvent exploitée pour venir à bouts des douleurs et maux de dents. En particulier pour la carie dentaire, il est recommandé d’appliquer sur la dent malade la sève de baobab. Les graines de baobab sont également utilisées en médecine traditionnelle comme traitement contre la carie dentaire. A ce titre, elles sont réduites en poudre appliquée sur la dent malade.

6- Pour traiter l’arthrose et la polyarthrite

Le phosphore et le calcium sont essentiels pour la santé des os. A titre comparatif, une pulpe de baobab contient deux fois plus de calcium qu’un verre de lait. L’apport de ces différents composants est essentiel pour l’organisme en particulier les malades souffrant d’arthrose ou de polyarthrite. Très riche en potassium, le baobab favorise la bonne marche du système musculaire tout entier. Son effet antalgique aide également à mieux gérer les conséquences afférentes à ces deux maladies.

7- Propriétés cicatrisantes

Les feuilles et les graines de baobab sont réputées pour leurs propriétés cicatrisantes. Pour soigner une blessure externe, vous pouvez commencer par appliquer la gomme de baobab dessus afin de la désinfecter. Ensuite, vous pouvez frotter les feuilles les unes contre les autres et en extraire le jus pour soigner la plaie. Cette recette appliquée une à deux fois par jour facilite le processus de guérison de la plaie ainsi qu’une bonne cicatrisation. Pour les brûlures on utilise principalement la pâte obtenue en concassant les graines. C’est donc à juste titre qu’on utilise le baobab pour venir à bout de la variole ou encore de la rougeole.

8- Efficace dans le traitement de la variole et de la rougeole

Ces deux maladies sont caractérisées par l’apparition de pustules sur le corps. Mal traitées elles peuvent faire l’objet de vilaines cicatrices. Nous avons montré plus haut les propriétés fébrifuges et cicatrisantes du baobab. De ce fait, il est utilisé pour traiter la variole et la rougeole. En particulier les fibres extraites de la pulpe servent d’éponge pour laver les malades afin de calmer les démangeaisons.

9- Efficace contre les vergetures

Le baobab plus particulièrement son huile extraite des graines est très efficace pour redonner à la peau son élasticité. Aussi de nombreuses femmes en Afrique en font usage pendant et après la grossesse pour éliminer les vergetures. Les graines de baobab sont également réputées galactagogues c’est-à-dire qu’elles favorisent la sécrétion lactée. L’huile de baobab est également très utilisée comme soin du corps.

10- Un effet hydratant et adoucissant sur la peau

Au même titre que le karité, l’huile de baobab est très prisée pour entretenir la peau au quotidien notamment celles des enfants. Il faut noter cependant que l’huile de baobab est beaucoup plus rare que le karité. En effet, un baobab produit une moyenne d’un litre d’huile par an. Aussi on mélange souvent cette huile précieuse à un autre soin du corps pour un usage quotidien. Vous pouvez également ajouter quelques gouttes dans votre bain au quotidien pour en constater les effets nourrissants et régénérateurs. L’huile de baobab est fortement recommandée pendant les périodes de grand froid et les saisons sèches pour éviter l’altération des cellules de la peau. A ce propos, il n’y a pas meilleur soin anti-âge.

11- Contre les rides et le vieillissement de la peau

Vieillir fait partie du processus naturel de la vie. Il n’empêche que prendre soin de soi permet de « bien vieillir » Et c’est ce à quoi aide le baobab notamment grâce à ses graines et sa pulpe qui peuvent être incorporés dans du savon, les masques gommant ou encore les pommades. Ses propriétés émollientes permettent de conserver une peau lisse et soyeuse. On retrouve le baobab dans de nombreux soins anti âge mais également dans l’univers des soins capillaires.

12- Un excellent soin capillaire

Excès de sébum, de pellicules dans les cheveux ? Utilisez désormais l’huile de baobab. Vous pouvez l’associer au karité et à l’huile de coco. L’huile de baobab permet de venir à bout des cheveux secs et cassants. Mieux encore il permet de conserver une chevelure souple et brillante même en saison sèche. Vous pouvez appliquer à titre de masque capillaire la pâte obtenue en concassant les graines de baobab. Effectué mensuellement ce soin naturel vous permettra de prévenir efficacement les pellicules et autres infections du cuir chevelu.

Les façons de consommer le baobab sont légion. De la racine aux feuilles, il n’y a pratiquement rien à jeter. De nombreuses industries pharmaceutiques mènent des études notamment sur la pulpe de baobab source de nombreuses vitamines. En dehors même de l’aspect thérapeutique, le baobab revêt un aspect sacré en Afrique et est également très utilisé dans le domaine artistique. Alors consommez en autant que possible de la façon de votre choix. N’oubliez pas de partager avec nous vos recettes favorites à base de baobab.

 

Source: http://shifasantebienetre.com

Rencontres et concertation autour d'un Projet Baobab/Buwuni aux Comores

 

Madagascar et les îles de l’océan Indien présentent, comme tous les territoires insulaires tropicaux du monde, une exceptionnelle biodiversité terrestre et marine qui est un atout fondamental pour leur développement économique ; et un environnement très exposé aux changements climatiques, aux risques naturels et aux pressions liées aux activités humaines.

Le baobab, le géant des savanes africaines est malmené dans tous les pays où il est présent sans exception, au point qu’à Madagascar, 6 des 7 espèces endémiques sont déjà classées sur la liste rouge de l’IUCN. Le baobab fait aussi parti des paysages comoriens mais face à une forte pression humaine comme les feux de brousse ou le surpâturage, on constate une dégradation de son aire de répartition aux Comores. Pourtant, cet arbre qui représente un patrimoine biologique et culturel unique au monde revêt une valeur socio-économique importante.

En détruisant la forêt, les arbres isolés deviennent vulnérables et finissent à terme par disparaitre. Pourtant, le baobab est très ancré dans la culture comorienne aussi bien dans ses utilisations (médecine traditionnelle, alimentation) que dans les contes et légendes qui en découlent.

C'est ainsi que dans le cadre de nos projets de développement à l'étude et à la préservation des baobabs comoriens, notre association INECOBA a engagé une série de concertations, rencontres avec des élus et représentants d'association.

  • Rencontre avec Mr Mohamed Ali Hamadi, Maire de la commune de Nyuma-Msiru aux Comores (Ngazidja). Nous le remercions de cet échange et de son invitation à venir découvrir, étudier, partager autour des baobabs comoriens dans sa commune.

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  • Nous avons aussi rencontré des représentant(e)s associatifs comoriens - Plateforme des Associations Comoriennes de Seine-Saint-Denis (PFAC-93) dans le cadre de notre futur projet "Baobab" sur les Comores.

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  • Merci au Maire de Sevran, Stéphane Gatignon de nous avoir reçu hier en compagnie de Mr Laborde, adjoint au Maire et Abdillah Ibrahim (Plate-forme des associations comoriennes de la Seine Saint Denis) dans le cadre d'une prochaine collaboration sur un projet autour des Baobabs aux Comores.

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Film : Baobabs, réservoirs de vie

Le plateau Mahafaly est une immense étendue calcaire du sud-ouest de Madagascar. Il n’y a ni eau de surface, ni lac permanent, ni rivières.Il abrite près de vingt mille habitants, qui appartiennent aux ethnies Mahafaly et Antandroy. A Ampotaka et plus généralement sur le plateau Mahafaly, plusieurs centaines de baobabs ont ainsi été transformé en citernes et sont devenus essentiels pour la survie de ce peuple. 

Abattage des baobabs à Thiès : L’arbre emblème de la Nation menacé

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L’arbre ne cache plus la petite forêt de Thiès. Le baobab, symbole de la Nation, est en train de disparaître dans la cité du Rail à cause d’une boulimie foncière. Un développement au détriment de la nature, les amis du baobab crient leur indignation.

«Non au massacre des baobabs !» C’est le cri du cœur lancé samedi dernier, par les amis du baobab qui se sont déplacés dans la cité du Rail pour constater de visu le «massacre» des baobabs au profit de la Société immobilière du Cap-Vert (Sicap). Un espace niché dans la partie garnison de la ville, aux confins du quartier Diakhao et à la lisière du cantonnement du Groupement mobile d’intervention (Gmi).

On est au cœur de la cité Sicap «ville neuve de Thiès». Sur l’emprise de la «petite forêt de Thiès», la cité immobilière a presque changé le visage de l’unique poumon vert de la cité du Rail. Ici quelques arbres à l’ombre fugace, sont les seuls rescapés de la forêt jadis dense. Des baobabs rasés et découpés en grands morceaux sont récupérés par des charbonniers qui ont élu domicile sur le site, depuis le début des travaux de la cité.

A deux pas de là, les ordures se disputent la place avec de gros engins qui déblaient la terre. Plus loin, la société immobilière a commencé à poser les dernières bornes pour les maisons. Ailleurs, elle a commencé à construire une cité. Bref, un écosystème menacé pour ne pas dire malmené. L’unique morceau de terre verte de la ville aux deux gares risque de disparaître.  D’où le cri du cœur lancé par les «Amis du baobab» contre l’abattage des arbres et surtout des baobabs pluri centenaires. «C’est plus qu’un cri du cœur, c’est le cri du baobab. Le baobab a décidé de crier aujourd’hui 30 mai 2015 dans la petite forêt de Thiès», s’étrangle Jean-Michel Seck. Et le président de l’association de renseigner que «la boulimie foncière» ne date pas d’aujourd’hui.

 

Un décret pour changer le statut du baobab

Selon lui, «ceux qui connaissent la Sicap savent qu’il y a à Dakar, un quartier qui s’appelle la Sicap Baobab. Nous sommes en train de procéder à des recherches dans les archives de la Sicap pour pouvoir révéler au Sénégalais le processus qui, à l’époque, en termes de décision, a conduit à l’abattage de tous les baobabs sur lesquels cette cité a été édifiée dans les années 50».

Mais pour l’heure, l’objectif de son association est d’obtenir un décret signé par le président de la République pour changer le statut du baobab. «Actuellement, le baobab a un statut partiellement protégé et nous voulons que ce statut évolue pour devenir un statut d’espèce intégralement protégée. Si nous parvenons à obtenir cette évolution de statut, notre objectif sera atteint au Sénégal», indique-t-il.

Embouchant la même trompette, la citoyenne désespérée de Thiès ,Utë Bocandé, de lancer un appel aux autorités locales et étatiques pour sauver au moins les espèces qui restent sur le site. «Il y a encore des caïlcédrats, des Kads, des acacias et des fromagers qui peuvent encore être sauvés», pense-t-elle. Non sans dénoncer l’inertie et l’amateurisme des autorités locales, celles de la mairie ville notamment. «J’ai commencé à attirer l’attention de la mairie de Thiès depuis qu’on a commencé à déverser des ordures ici. Je me suis plainte à plusieurs reprises au niveau de l’institution municipale, mais il n’y a  jamais eu de réactions», a-t-elle regretté. Idem au niveau de  la Direction des eaux et forets. Elle dit : «Je ne comprends pas pourquoi les forestiers ont donné l’autorisation de couper des baobabs. Il faut que le Sénégal revoit les conventions et les traités signés par rapport aux changements climatiques et à la protection de la nature.» Avant de rappeler ce que le Code des collectivités locales a prévu : «Les communes auront de l’argent pour reverdir leur commune. Alors pourquoi le faire si on détruit tout ce qui est ici ? C’est un paradoxe entre ce qu’on écrit et ce qu’on fait pour des raisons financières dans une logique de boulimie foncière. C’est regrettable», déplore-t-elle.

Pour sa part, l’ingénieur Babacar Ndiaye a rappelé que «le lion et le baobab sont deux espèces qui constituent l’emblème de notre pays. Des espèces protégées par le code forestier, donc comment peut-on autoriser des lotissements qui vont venir les massacrer ?». Une interrogation qui fait bondir l’étudiant Diomaye Sène, qui dit sans langue de bois : «Le baobab est un symbole autant  que le président de la République l’est. Tuer le baobab pour moi, revient à tuer le président de la République, car c’est un symbole qui se trouve  sur le sceau du Sénégal. Dorénavant, nous allons lutter pour introduire une loi à l’Assemblée nationale afin qu’on arrête ce massacre des baobabs.»

Pour conclure, Dr Aïcha Konté, secrétaire générale de l’association de rappeler les vertus du baobab : «C’est un arbre extraordinaire qui existe et qui est utilisé depuis des millénaires. La poudre du fruit qu’on appel «Bouy» est riche en nutriment et très riche en calcium et en vitamine C notamment. Elle peut remplacer valablement et de loin le lait. C’est un arbre aussi très utile chez les femmes qui souffrent de l’ostéoporose.»

Toujours à propos des vertus thérapeutiques du baobab, elle révèle qu’il y a «les feuilles qui sont utilisées au moment de l’accouchement, mais également par rapport à leur valeur nutritionnelle dans l’alimentation. Je ne comprends pas l’abattage de ces arbres qui mettent énormément de temps à pousser. A la longue, on risque d’être en rupture de ces produits dont on a besoin. Alors que les pays du Nord nous font la guerre pour pouvoir avoir ces fruits-là, nous on les massacre. L’Afrique est riche d’éléments mais c’est à nous de les conserver.»

 

Article original publié sur Le Quotidien - Ndèye Fatou NIANGNdèye Fatou NIANG

 

L'association INECOBA a pris contact avec les Amis du Baobab afin d'apporter son soutien scientifique et technique.

Comment cultiver votre petit baobab et l'entretenir

Le baobab, l'arbre le plus facilement reconnaissable dans les savanes africaines, est présent dans la plupart des régions sub-humides à semi-arides au sud du Sahara. On ne peut l'ignorer, ne pas le remarquer ou le considérer comme un arbre ordinaire. Il est des espèces ligneuses connues le plus massif et tient une place prépondérante dans les cultures et les croyances autochtones.

Souvent plus large que haut, avec des branches ressemblant à des racines, et largement dépourvus de feuilles pendant une grande partie de l'année, l'arbre le plus célèbre d'Afrique, le baobab, aussi appelé par les africains « l'arbre magique », « l'arbre pharmacien », « l'arbre de la vie » ou encore « l'arbre sans dessus dessous », semble mériter l'ensemble de tous ces surnoms.

D'ordinaire ce n'est pas un arbre élevé, sa hauteur n'atteignant que 14-23 mètres, mais il est réputé pour la circonférence gigantesque de son tronc qui peut atteindre 38 mètres. Le baobab est par exemple omniprésent au Sénégal tant par sa présence dans une grande majorité des paysages du pays que par sa figuration emblématique dans la plupart des documents administratifs et publicitaires.

De nombreux mythes et légendes qui hantent la société sénégalaise sacralisent le baobab. Il a inspiré les poètes, les écrivains, les peintres, les photographes, les scientifiques, les médecins,...Le baobab est l'un des arbres les plus utiles du Sahel, ce qui lui vaut traditionnellement la protection et la vénération de la population.

Nous vous conseillons d'acheter vos plants de baobab sur La Boutique du Baobab - www.boutique-baobab.fr en partenariat avec l'association INECOBA, première boutique spécialisée depuis 15 ans dans la vente de baobab africain. Vous y trouverez des plants de différents âges en racines nues ou déjà en pot en fonction des périodes de l'année. La reprise de tous les plants est garantie.

 

Exigences de culture du baobab

Substrat

Cultivez le baobab dans un mélange drainant composé de 50% de terreau de rempotage et de 50 % d'un mélange drainant de type vermiculite/perlite. Choisissez un pot plus profond que large pour que le caudex et la racine pivotante puissent se développer correctement. Le rempotage pourra se faire tous les 3 ou 4 ans de préfèrence au printemps.

Croissance

La croissance du tronc est lente. Les branches se développent plus rapidement et peuvent en une saison atteindre 20-30 cm. Vous pouvez le laisser monter ainsi ou bien privilégier une forme plus raccourcie ce qui lui permettra aussi de grossir plus rapidement du tronc avec une taille courte des branches. En pincant l’extrémité des jeunes pousses, votre baobab se ramifiera plus rapidement.

Exposition

Placez votre baobab à l'endroit le plus lumineux possible. Cela peut être derrière une fenêtre orientée plein sud, dans une véranda et encore une salle de bain disposant d'une ouverture vers l'extérieur.

Température

Le baobab supporte très bien d'être sorti en extérieur de juin à septembre dès lors que les températures ne descendent pas en dessous de 15°C de jour comme de nuit. Il supporte quelques jours des nuits un peu plus fraîches mais attention si cela persiste, il faudra le rentrer à  l'intérieur.

Arrosage

En période de végétatin (de mai à octobre), vous devez arroser votre baobab de façon à ce que le substrat reste humide.

N'utilisez pas de soucoupe en dessous de votre pot. Il est préférable de l'arroser souvent en été par exemple au lieu de le laisser baigné dans un soucoupe pleine d'eau.

Pendant la période de dormance (octobre/décembre à mai), vous n'arroserez votre baobab qu'une fois par mois de manière trés modérée. Il ne faut pas que le substrat soit humide à cette période. Idéalement, vous le garderez à une température entre 15 et 20°C. Comme il aura perdu ses feuilles à cette période, vous pouvez l'installer dans un endroit à l'écart de lumière directe.plant de baobab

Engrais

Les baobabs ont une affinité avec les sols calcaires donc vous pouvez par exemple lui apporter un peu graviers calcaires ou encore des coquilles d'oeuf que l'on va émietter avant de l'incorporer avec une fourchette autour du plant.

Apportez éventuellement un peu d’engrais organique en granulés au printemps. 

Maladies

Les acariens s’attaquent parfois au feuillage en intérieur lorsque l’air est sec. Ils créent un jaunissement des limbes couvert de toiles très fines ressemblant à des toiles d’araignées. Vaporisez souvent le feuillage, appliquez un acaricide si nécessaire.

 

Pour plus d'informations, poser des questions, vous pouvez utiliser notre forum de discussion : cliquer ici

Le baobab sacré "Parijat" fait l'objet de toutes les attentions en Inde

localisation

Nous avions déjà écrit un article sur les baobabs d'inde, dans la région de Mandu. Nous vous présentons dans cet article ce baobab sacré très connu en Inde, nommé Parijat associé au Mahabharata, situé dans le village de Kintoor, prés Barabanki, Uttar Pradesh.

Malgré les mythes et légendes qui entourent cet arbre, cet arbre fait l'objet de toutes les attentons. Ce baobab nommé " Parijat" est bien de l'espèce africaine, Adansonia digitata. Ce "Parijat" produit des fleurs mais pas de fruits ce qui rend impossible sa multiplication. 

Le gouvernement central devrait protéger comme il le fait pour le Taj Mahal ou tout autre patrimoine national ", a déclaré Siddharth Awasthi qui dirige un campagne de mobilisation sur des différents réseaux sociaux.

Les militants ont écrit au Premier Ministre Narendra Modi, aux Ministres Rajnath Singh , Nitin Gadkari , Kalraj Mishra ainsi qu'au Ministre en chef, Akhilesh Yadav de l’état d’Uttar Pradesh, afin d’inscrire ce baobab au patrimoine national. "Rajnath Singh , Nitin Gadkari et Kalraj Mishra ont promis un soutien à notre cause " a déclaré Awasthi. Il y a quelques années, la poste a même publié deux timbres postaux sur cet arbre.

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Timbre du baobab "Parijat"

 

 Le baobab "Parijat" dans le village de Kintoor, prés Barabanki, Uttar Pradesh, Inde

 

"La légende raconte que les fleurs d'or de ce baobab - qui est dit être le "Kalpvriksh" ou l'arbre qui exauce les souhaits – ont été offertes à Shiva pour qu’il veille à ce que les Pandavas gagne la bataille du Mahabharata " a déclaré le prêtre Ramseva Das.

"Ses fleurs sont blanches et se transforment en or après une certaine période" a déclaré Barabanki, l’officier divisionnaire de forêt PP Singh.

Les experts s’accordent à dire que ce baobab a besoin de protection. À l'heure actuelle, certaines de ses branches sont soutenues par des madriers afin qu'elles ne tombent pas et blessent les gens. Sa base a été infectée par des termites. L'administration du district Barabanki a écrit à Narendra Dev de l’Université d'Agriculture et de technologie, Faizabad, pour étudier les causes de la décadence.


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Le baobab "Parijat" Les feuilles du baobab "Parijat"

 

Les experts disent que même les offrandes « sucrés » par les fidèles du temple Hanuman sous l'arbre sont une des causes de cette dégradation. Agissant sur les recommandations de ces experts, l'administration du district a déplacé plus loin ce temple.

 

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Il est dit que ce baobab "Parijat" serait sorti de Samudra Mmanthan (Océan de lait) et mis en terre par Arjuna au jardin d'Indra pour sa mère Kunti en offrance à Shiva pour la victoire des Pandavas sur le Kauravas.