INECOBA s'engage auprès de la ville de Tremblay en France et la communauté urbaine de Fatao au Mali
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- Publication : samedi 19 novembre 2016 10:51
CAP SUR L’AUTOSUFFISANCE À FATAO
Depuis 2009, Tremblay s’est engagée dans un programme de développement avec la communauté urbaine de Fatao. La ville est intervenue dans les domaines de la santé, de l’alimentation et de l’éducation. Se pose à présent la question énergétique.
Au programme de la SSI, une rencontre officielle est prévue le 12 novembre avec les Tremblaysiens originaires de Fatao, en présence des ambassadeurs du Mali en France, en Italie et à l’UNESCO, et des acteurs tremblaysiens de la coopération décentralisée. L’entreprise Le petit Forestier remettra officiellement un véhicule frigorifique à l’Association malienne de solidarité et de coopération pour le développement (AMSCID). L’occasion également de faire un bilan de l’action municipale.
En 2015, une délégation tremblaysienne identifiait « Le manque d’équipements scolaires comme une priorité pour Fatao avant l’eau potable ou l’énergie, raconte Lino Ferreira, conseiller délégué à la coopération décentralisée. Il est apparu plus utile – et moins polluant – de fabriquer ce mobilier sur place plutôt que d’acheminer un container de matériel réformé. » Concevoir un projet constructif sur l’éducation a demandé près de deux ans de travail. Mais le projet implique de couper des arbres dans un pays frappé par le déboisement. La ville a donc décidé de compenser « avec un programme pour replanter des baobabs et mener une action éducative pour valoriser son fruit, dix fois plus riche en calcium que le lait », insiste le conseiller municipal. La ville fait appel à l’association INECOBA pour former des relais capables de valoriser le reboisement au Mali, auprès des parents et des maternelles à Tremblay. « Le don d’une ambulance en 2009 a amené la ville à réfléchir au problème des terres arides », rappelle Lino Ferreira. D’où l’idée de reconstruire un barrage, pour irriguer les cultures, et d’installer un bassin de pisciculture. Financés en 2013, « la pisciculture a démarré et les premières récoltent maraîchères ont eu lieu en novembre 2015 », poursuit le conseiller. L’étape suivante ? « La production et la distribution électriques. Car il existe des solutions viables pour proposer une énergie propre, à moindre coût, grâce au solaire. C’est une orientation choisie par la municipalité, qui considère l’autonomie énergétique comme un enjeu stratégique. Ce savoir-faire est à disposition des associations tremblaysiennes. »