Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

baobab

  • Exposition Baobab dans le Parc Faure

    Cette exposition se tient actuellement au Parc Faure et aussi à l'intérieur de la Maison de l'Environnement où vous retrouvez quelques photos et un baobab de plus de 75 ans au premier étage.

    Si vous voulez une visite commentée, nous nous tenons à votre disposition pour vous faire partager notre passion autour de cet arbre. Visites possibles le mercredi, vendredi et samedi. Merci de prendre contact avec nous par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou téléphone : 06.14.80.04.33 

     

    Article publié dans le numéro 87 du magazine Oxygène. Vous retrouverez plus de photos sur cette exposition en cliquant ici.

  • Faites le plein d'énergie en buvant Matahi juice à la pulpe de fruit de baobab

    L'association INECOBAvous propose de découvrir MATAHI Baobab Energy Juice qui est un jus de fruits énergisant, 100% naturel et authentique, à la pulpe de fruit de baobab.


    En plus de son fort pouvoir antioxydant, il donne de l'énergie grâce à sa forte teneur en vitamines C et à la caféine naturelle qu'il contient ! Ce jus de fruit original et écoresponsable est sans colorants ni conservateurs.Son goût frais et unique se rapproche de celui du jus d'ananas ou encore du jus de poire.

    Plein d'exotisme !  Velouté et légèrement acidulé, MATAHI Juice à une légère astringence et une longueur en bouche semblable à celle du thé vert.

    En vente ici www.matahidrink.com/achat

     

    Notre association soutien ce produit qui s'appuie sur une éthique :

    • Soutenons le développement durable

    La récolte du fruit du baobab fait vivre plusieurs familles d'agriculteurs en Afrique.
    En buvant Matahi, vous contribuez à la protection des baobabs. 

    • Fabriqué en France

    Pour respecter l'environnement et pour nos emplois, Matahi est fabriqué en France dans un emballage recyclable

    • 100 % naturel

    Pour que ce soit bon ! Sans colorant, ni conservateur et pas d’arôme artificiel. Notre pulpe de fruit de baobab est cultivée sans produit chimique pour respecter l’environnement.

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    L'assocation met en place un partenariat durable et soutenu avec MATAHI COMPANY. Nous vous proposerons à la dégustation ce jus de fruits sur les salons où l'association sera présente en 2013.

    Protection baobab      

     

    En vente ici www.matahidrink.com/achat

  • Festival des Arbres de Noël à Pantin

    Dans le cadre de la programmation de Noël à Pantin !

    Noël à Pantin

    La Paix est la thématique de cette édition du festival. Petits et grands, seul ou en équipe ont conçu des arbres de paix en ateliers dans les maisons de quartier durant le mois de novembre.

    Des coordinateurs artistiques ont accompagné les participants dans leurs créations.

    Inauguration du Festival des arbres de Noël mercredi 22 décembre, à 17h au Ciné 104 !

    Ciné 104
    104 av. Jean-Lolive
    Métro Eglise de Pantin
    T. 01 48 46 95 08

    A l'occasion du Festival des Arbres de Noël à Pantin, l'association INECOBA présentera un baobab âgé de plus de 100 ans décoré sur le thème retenu cette année : sur le thème : L'ARBRE DE PAIX au couleurs violet, rose et or.

  • Festival des Arbres de Noël à Pantin - Photos du vernissage au Ciné 104

    Dans le cadre de la programmation de Noël à Pantin se tient le Festival des Arbres de noël. La Paix est la thématique de cette édition du festival. Petits et grands, seul ou en équipe ont conçu des arbres de paix en ateliers dans les maisons de quartier durant le mois de novembre.

    Le mercredi 22 décembre 2010 s'est tenu au Ciné 104 de Pantin le vernissage du Festival des Arbres de noël à l'initiative du créateur, styliste Jean-Luc François. Nous vous présentons quelques photos de cette soirée et de la création réalisée par l'association autour du baobab, l'arbre à palabres :

    Ciné 104
    104 av. Jean-Lolive
    Métro Eglise de Pantin
    T. 01 48 46 95 08

    Entrée gratuite du 22 décembre au 06 janvier 2011 aux heures d'ouverture du Ciné 10

  • Forum des associations les 26 et 27 septembre 2009

    L'association était présent tout le week-end du 26 & 27 septembre 2009 à la Ferme au Vieux Pays dans le cadre du Forum des Associations.

    L'occasion de présenter aux visiteurs les projets & actions de l'association mais aussi d'offrir une dégustation de Bissap et Bouye. Vous retrouverez toutes les photos sur notre photothèque : cliquer ici.

    De nombreuses rencontres tout le week-end qui permettront je l'espère d'être plus présent au niveau local dans le cadre de projet avec les serres municipales, la Maison de l'Environnement ou encore pour une participation active lors de la Fête de l'Arbre ou l'expostion Orchidée en 2010.

    Espérons que les promesses de prochaines rencontres avec les différents responsables, élus seront réellement suivis car depuis plus d'1 an toutes les démarches engagées n'ont pas permis un véritable soutien.

  • Graines de baobab "Le Petit Prince" - Association INECOBA

    Depuis quelques semaines, l'association INECOBA s'est associée avec la succession de Saint-Exupéryafin de vous proposer des sachets de 8 graines de baobab sous Licence "Le Petit Prince". Ces produits respectent les règles du commerce équitable.

     

    Contrairement au Petit Prince, vous ne risquez rien, à faire pousser un baobab, il n’envahira pas votre salon ou votre terrasse…

    Entretien avec Thomas Rivière, qui gère les "Droits dérivés de l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry", au micro de Pascale Marcaggi de Radio Ethic.

    Vous pouvez écouter l'interview de Thomas Rivière au micro de Pascale Marcaggi : 

     

    En commandant ces sachets sur la Boutique du Baobab, vous soutenez ainsi les actions & projets de notre association. Le sachet vous est proposé au tarif de 2,99 euros. Commandez des graines de baobab "Le Petit Prince" : cliquer ici

    Vous êtes professionnels, nous tenons à votre disposition un catalogue et de la PLV. Pour nous le demander, merci de nous adresser un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Le Petit Prince TM © Succession Antoine de Saint-Exupéry 2011

    Crédit photo © MStemp

  • INECOBA dans le journal municipal Oxygène

    Le Journal Municipal Oxygène d'Aulnay-sous-Bois (n°74 - mercredi 24 février 2010) consacre une page autour de la présentation de l'association et de son président-fondateur.

    "Au commencement du monde était le baobab..." Magazine Oxygène - Février 2010     Télécharger
  • INECOBA rejoint l'Association Départementale du Jardinage & du Fleurissement de la Seine-Saint-Denis

    L'INECOBA vient de rejoindre Association Départementale du Jardinage et du Fleurissement de la Seine-Saint-Denis (AD93) dont les buts essentiels de cet association sont :

    • Défendre les intérêts des jardiniers amateurs.
    • Encourager, développer le jardinage.
    • Participer à toutes actions créatives en faveur du jardinage.
    • Organiser des manifestations horticoles, des expositions de l’Art Floral
    • Promouvoir et encourager toutes actions en faveur de la défense de l’environnement.

    Le siège de cette association est situé au Parc du Sausset à Aulnay-sous-Bois. L'INECOBA sera représentée au sein du Conseil d'Administration de cette association par son président et un adhérent.

  • Interview de l’association Inecoba à Aulnay-sous-Bois

    L’association INECOBA était présente lors du dernier Forum des Associations à Aulnay-sous-Bois.  La rédaction d'Aulnay Cap est venue à notre rencontre pour interview que nous vous proposons de découvrir.

    Interview réalisée par Arnaud Kubacki et Aurore Buselin - Aulnay Cap

  • Kit Baobécole/Educo-Baobab - Découverte de l'Afrique et des Baobabs

     

     Kit Baobécole/Educo-baobab : Découverte de l'Afrique et des Baobabs

    Kit pédagogique à destination de primaire

     

    Ce kit a pour objectif de faire découvrir toutes les facettes de cet arbre depuis la graine jusqu'à l'arbre : c'est quoi un baobab, où le trouve t'on, dans quels pays, pourquoi ? A quoi peut-il servir ? Comment sont les fruits et les graines ? Comment faire germer les graines ? Dans quelles conditions ? Avec pour terminer la/les séances la germination de graines de baobab !

     

    Opération affiches Baobab offertes

    Nous vous proposons de recevoir gratuitement 2 affiches-posters multi-photos autour du baobab (format A2). Afin de pouvoir en distribuer un maximum, nous demandons juste une enveloppe en format A4 déjà timbrée pour 250g pour les 2 affiches ou bien 500g pour 2 ou 3 lots d'affiches. Par retour de courrier nous vous expédierons les affiches rapidement. Les enseignants qui commandent des produits sur la boutique du baobab recevront l'affiche avec leur commande, même juste pour une commande de graines. Dans ce dernier cas, il est indispensablede l'indiquer au moment de votre commande dans la partie commentaire.

    Pour recevoir votre affiche, merci de nous expédier une enveloppe A4 pré-timbrée jusqu'à 250g ou jusqu'à 500g avec l'adresse de votre école à :

    Association INECOBA - S. GARNAUD - Opération affiche BAOBAB

    8 rue Charles Vaillant - 93600 Aulnay-sous-Bois

    Légende des 2 posters

    Télécharger

    Fiches pédagogiques à télécharger et adhésion gratuite à l'INECOBA

    Nous proposons gratuitement aux enseignants le téléchargement des documents pédagogiques autour du baobab. Pour accéder et bénéficier de ces documents, cliquer ici

    Depuis juillet 2009, nous proposons aux enseignants d'adhérer gratuitement à notre association et de bénéficier ainsi d'un accès privilégié au site de l'association pour y découvrir d'autres documents en téléchargement. Pour cela, il vous suffit de nous envoyer une enveloppe timbrée à 20g à Association INECOBA - 8 rue Charles Vaillant - 93600 Aulnay-sous-Bois.

     

    Une modification de statut a été déposée à la sous-préfecture du Raincy le 01 juillet 2009 afin de créer le statut de membre associés à l'INECOBA : sont membres associés, ceux qui ont pris l'engagement de promouvoir et d'aider l'association dans ses activités. Ils n'ont pas le droit de vote à l'Assemblée Générale. En effet, il a été constaté que de nombreux d'enseignants du primaire utilisent le kit pédagogique Baobécole/Educo-Baobab et font ainsi la promotion des activités de l'association. De ce fait, ils bénéficieront s'ils le souhaitent du statut de membres associés à l'association.

     Introduction sur l'Afrique et le baobab

    Connaissez-vous l'Afrique ? Dans quels pays/continents trouve t'on des baobabs ?

    Réaction des enfants : En parlant d’Afrique, ce sont principalement les animaux de la savane qu’ils énumèrent : lion, girafe, singe, tigre, rhinocéros,.... Les nombreux reportages qu’ils ont pu voir à la télévision ou bien les histoires, les contes pour enfants qu’ils ont pu entendre les amènent à connaître déjà de nombreux animaux africains.

    Des enfants de la classe sont-ils déjà allés en Afrique ? C’est possible au travers d’un voyage en Tunisie, Maroc ou Sénégal qui deviennent des destinations privilégiées en Afrique. N’hésitez pas à poser la question car vous serez certainement surpris de voir que 1 ou 2 enfants de la classe a déjà voyagé sur le continent africain. C’est le moment d’introduire la notion de continent/pays au travers d’un globe terrestre et du planisphère proposé dans cette mallette.

    La représentation de l’espace se construit progressivement, dans un premier temps à partir des endroits connus, parcourus quotidiennement (maison, école, ville) puis en découvrant des espaces de plus en plus lointains. En maternelle, les enfants ont une représentation confuse de la notion de taille et mélangent naturellement villes, pays et continents. Utiliser tout d’abord le globe terrestre si vous en possédez dans la classe. Qu’est-ce que c’est ?
    • un globe
    • j’en ai un à la maison
    • c’est la terre, une planète

    Rappelez que nous vivons sur une planète, la Terre située dans l’espace et que celle-ci est en grande partie recouverte de mers et d’océans. Localiser avec les enfants la France et montrer l’Afrique qui a une forme de corne de rhinocéros. Expliquer la différence entre pays et continent, par exemple en montrant aux enfants le Sénégal. Comparer la taille des pays africains entre eux et avec la France.

    Le coin de l’enseignant : Vous pouvez demander aux parents de vos élèves de vous rapporter un globe et utiliser le poster proposé par l'association INECOBA - Les baobabs dans le Monde.

     

    Planisphère "Les baobabs dans le Monde"

    Qui connaît l'arbreappelé baobab ?

    Réaction des enfants : Pour la plupart ils ont déjà entendu parler de baobab dans des livres, histoires ou à la télévision. Utiliser les documents photographiques du mini DVD (photothèque) ou encore les 2 posters pour présenter aux élèves cet arbre. Montrer l’arbre dénudé en période sèche et en feuilles à la saison des pluies. Certains élèves pensent que l’arbre est mort ; d’autres que les feuilles sont tombées comme en automne. Demander de décrire l’arbre, pourquoi est-il si différent des autres ? Avec ses "boules’’ qui pendent sur certaines photos (ce sont en fait les fruits du baobab) lorsque l’arbre a des feuilles, son tronc très gros.

    Pour l’enseignant : Adansonia digitata, ou baobab, est connu dans toute l’Afrique tropicale pour son tronc immense et ses énormes branches. Un poster présente la répartition des baobabs dans le monde, limité à l’Afrique, Madagascar et l’Australie. Les branches ressemblent à des racines, ce qui accrédite la croyance que l’arbre tire grâce à elles sa force du ciel. Son diamètre atteint facilement 3 à 6 m et 25 à 30 m de hauteur. Le baobab est dénudé à la saison sèche. C’est un arbre caduc.

    Le coin de l’enseignant : Si vous organisez des sorties avec vos élèves à la bibliothèque, profitez en pour emprunter les livres, contes et légendes africaines parlant du baobab. Vous pouvez aussi utiliser les livres fournis avec cette mallette pour présenter les baobabs dessinés.
       
       
    Que faut il faire pour avoir un arbrecomme celui-ci ?

    Réaction des enfants : Les réponses des enfants s’orientent tout de suite vers les graines et les racines.

    Le coin de l’enseignant : Si vous avez la possibilité d’organiser une sortie en forêt, c’est l’idéal pour traiter cette question. Vous pourrez ainsi ramasser des glands et autres graines pour réaliser des semis.
       
       
    Comment sont les graines de baobab, où les trouve-t'on ?

    Réaction des enfants: Utiliser les documents photographiques pour leur montrer un fruit de baobab. Poser la question : où sont les graines ? Les enfants vont confondre fruits et graines surtout pour des fruits qu’ils n’ont pas l’habitude de voir. Les poires, pommes sont des fruits et les pépins constituent les graines, cela semble souvent évident pour eux. Par contre, si vous demandez comment sont les graines dans la banane, les réponses sont plus floues - il suffit d’avoir une banane sous la main pour observer :
    • la forme (pensez à apporter des graines d’haricot pour comparer)
    • la couleur
    • la taille (par rapport aux autres graines rapportées par les enfants)
    • la dureté : elles sont dures (demander aux enfants d’essayer de les écraser)

    Le coin de l’enseignant : Le coin de l’enseignant : La floraison intervient en fin de saison sèche ou juste avant les premières pluies, souvent avant l’apparition des premières feuilles. Le baobab du Sénégal (Adansonia digitata) a un caractère botanique unique dans le genre Adansonia : des fleurs pendantes, au contraire des autres espèces à fleurs érigées. Les fleurs mesurent 15 à 20 cm de diamètre, d’un blanc éclatant. Elles se disposent de manières solitaires, suspendues à une longue tige qui est appelée le pédoncule pouvant atteindre 1 m de long. La pollinisation s’effectue par les chauves-souris et autres micro-mammifères comme de petits lémuriens. Un extrait de la pollinisation des fleurs de baobab par les chauves-souris est disponible sur le mini-DVD. Le fruit issu de cette pollinisation, que l’on nomme souvent « pain de singe », est de forme allongée, ellipsoïde, mesurant 12 à 36 cm de long et 7 à 17 cm de diamètre. Son enveloppe de 0,5 à 1 cm d’épaisseur est pelucheuse, légèrement urticante, dure, et de couleur vert brunâtre ou jaunâtre gris. A l’intérieur, on trouve une pulpe sèche blanche à rosâtre pâle. La pulpe contient de nombreuses graines de la grandeur d’un haricot.
       
       
    Comment se passe la pollinisation des fleurs de baobab ?

    Réaction des enfants: Cette notion n’est pas facile à aborder. L’exemple le plus facile à aborder est celui des abeilles qui viennent butiner les fleurs et en récoltent le pollen.

    Le coin de l’enseignant : Pour le baobab, la pollinisation est principalement réalisée par les chauves-souris en Afrique mais aussi par des papillons de nuit (photo sur l’un des posters). Utiliser l’extrait de vidéo sur le mini-DVD qui montre les chauves-souris venant se régaler du nectar des fleurs et ainsi en allant de fleurs en fleurs, contribuent à la pollinisation des fleurs.
       
       
    Comment les graines de baobab arriver à pousser, germer dans la nature ?

    Réaction des enfants : Généralement la première réponse des enfants concerne l’eau. Oui mais en Afrique, l’eau est souvent rare et donc la germination n’intervient qu’à la saison des pluies qui est plus ou moins longue en fonction des pays. Il faut aussi de la chaleur.

    Le coin de l’enseignant : On peut également parler de l’importance des hommes et des animaux (éléphants, lémuriens, écureuils, oiseaux,...) dans la dissémination des graines et la germination. La germination débute alors dans l’estomac ! Les sucs gastriques vont ramollir l’enveloppe externe de la graine. Utiliser le poster de la répartition des baobabs dans le monde afin qu’ils les localisent sur notre planète. Introduire la notion de chaleur en montrant où se repartissent les baobabs dans le monde.

     

       
       
    Connaissez-vous Tibao ? Jeux interactifs

    Dans la savane africaine, Tibao, un petit garçon survolté, grimpe à toute vitesse au sommet d'un baobab géant. Dans cet arbre magique, les enfants de 6 - 13 ans trouveront des secrets, des rêves, des jeux et des trésors. Des histoires pour commencer : il y a celle du singe Bikini, menacé par un chasseur, ou encore celle du rhinocéros à qui Tibao a joué un bon tour. 11 jeux interactifs sont proposés aux enfants, de l'hippopotame au Lalla football en passant par la chasse aux scarabées. Cliquer ici pour accéder au site internet de Tibao


     

    Sélection de livres autour du Baobab

    Voici une sélection de livre à utiliser en classe, nos préférés : Baobonbon, Malo et le Baobab magique, This is a tree - a story of the baobab et Tree of life. Et vous ?

     
    Le grand baobab. Livre gratuit à télécharger (7 à 11 ans)

    Texte : M.J. Mills - Illustration  : Pili

    Objectif : Réflexion sur la préservation de la nature.

    Résumé : L'histoire se passe en Afrique, au temps de la colonisation. Pour construire une ligne de chemin de fer, les ingénieurs pensent devoir arracher le grand baobab qui abrite le village de Diobogolo. Avec l'aide du sorcier Oké-Djembé, d'Abdoul-le-savant et de toute la population du village, le grand Baobab est finalement contourné.

    Télécharger gratuitement

     
    Super livre de coloriage d'Afrique (Réunion des Musées Nationaux). Vendu chez Amazon: seulement 3,80 euros

     
    Malo et le Baobab magique. Vendu chez Amazon: 13 euros ou directement sur le site des éditions Auzou

    Cet ouvrage est la suite de « Malo et le défi de Carabelle ». Nous continuons à suivre les aventures de Malo et Lila qui passent leurs vacances en Afrique, dans le restaurant de tante Annie. Ce restaurant est très prisé car il propose des saveurs plus excellentes les unes que les autres, mais un jour, les saveurs disparaissent… Malo et Lila enquêtent…

    Une collection conçue pour que l'enfant qui apprend à lire puisse lire seul un conte qui ressemble à tous les autres. Une mise en page adaptée : longueur des lignes courte, taille des caractères et des interlignes importante, peu de ponctuation, mots difficiles découpés par syllabes de différentes couleurs, lexique expliquant les mots compliqués...

    Les points forts :
    - Un marque-page spécialement conçu pour isoler un mot par ligne.
    - Une plaquette de 4 pages dédiée aux parents ou aux professeurs qui expose tout ce qu’il faut savoir sur l’apprentissage de la lecture et la dyslexie.
    - Ouvrage validé par des orthophonistes.

    Retrouvez sur ce site : http://lecture.auzou.com plus d'informations, d'explications et d'outils concernant l'utilisation de cet ouvrage et la lecture en général

     
    Le Baobab

    Super livre qui raconte le conte le plus connu comme quoi les dieux auraient planté les baobabs la tête à l'envers car ils n'étaient jamais content. A découvrir

    Vendu chez Amazon: 5,65 euros

    Sur le site de Neoplanete, Daphné Victor nous conte cette histoire. Vous pouvez également télécharger et écouter ce conte ici : cliquer ici

     
    Tout au bout de la forêt

    La maman de Petit Bono est malade. Pour la soigner, il doit partir à la recherche d'une plante médicale dans la forêt africaine.
    L'occasion es trop belle pour découvrir l'étendue de la forêt africaine et la diversité de ses paysages et de ses locataires.

    Avec l'album (dans un format assez grand 24,5 x 37 cm - un régal pour les yeux) est fourni un dépliant "panorama de la forêt africaine" qui se déploie sur près de 1,50 m pour représenter d'un côté les paysages africains, de la forêt tropicale, de la savane, avec des petits volets sous lesquels se trouvent des illustrations légendées), et de l'autre les animaux divers qui peuplent la forêt. Vraiment un bel album pour le plaisir des touts petits comme des plus grands !

     
    3 contes d'Afrique

    L'album réunit trois contes traditionnels africains, repris par trois auteurs français : Monique Bermond (L'oiseau de pluie), May d'Alençon (Une histoire de singe) Odile Weulersse (Epaminondas) et illustrés par Kersti Chaplet. La bonne idée de cette réédition est de proposer un texte d'accompagnement sur le conte en général et sur le conte dans la tradition africaine, à destination des parents. Chaque conte débouche sur une morale qui est une petite leçon de sagesse. Une histoire de singe nous montre comment, par la ruse, le plus faible peut se jouer du plus fort. Dans L'oiseau de pluie, un petit garçon comprendra que la liberté est un bien sacré, même pour un oiseau. Enfin, en suivant une structure répétitive propre au conte, Epaminondas nous apprend que même quand on est un enfant obéissant et désireux de bien faire, il faut toujours réfléchir avant d'agir, et surtout agir selon le bon sens. Les illustrations de Kersti Chaplet suivent la progression de l'histoire et restituent par des couleurs chaudes les paysages et l'atmosphère des villages africains. Vendu chez Amazon: 9,45 euros

     
    Amina la petite africaine

    Je vous conseille ce support pédagogique publié par les éditions La classe maternelle où il est question du baobab dans l'histoire. Des cahiers d'activités et d'éveil pour les élèves de moyenne et grande section. Pour accompagner les enfants dans leurs premiers apprentissages. Les enfants découvrent l'Afrique et Amina. Les enfants découvrent des cultures différentes tout en apprenant et jouant. Ces contes encouragent la créativité et l'imagination grâce aux éléments en carton détachables qui permettent de mettre en scène les personnages. Livret de 70 pages.

    Le tam-tam du sorcier du village a disparu. Le tam-tam est magique. Il sert à faire tomber la pluie sur le village. Amina et son petit singe Bongo mènent l'enquête.

    Ce cahiers couvrent l'ensemble des notions à acquérir au cycle 1 et cycle 2 de maternelle. Les enfants consolident les savoirs acquis en classe. Chaque cahier est accompagné de pièces détachables en carton pour imaginer des histoires avec les personnages du conte et un décor. Les enfants deviennent metteur en scène. Le conte est divisé en six épisodes. Chaque partie propose : un texte court (toutes sections) - une illustration à colorier (toutes sections) - des questions de compréhension (toutes sections) - 5 pages d'activités en relation avec l'épisode: maths, graphisme, vocabulaire, écriture...

    Ces cahiers couvrent l'ensemble des notions à acquérir au cycle 1 et cycle 2 de maternelle. Les enfants consolident les savoirs acquis en classe. Chaque cahier est accompagné de pièces détachables en carton pour imaginer des histoires avec les personnages du conte et un décor. Les enfants deviennent metteur en scène. Le conte est divisé en six épisodes. Chaque partie propose : un texte court (toutes sections) - une illustration à colorier (toutes sections) - des questions de compréhension (toutes sections) - 5 pages d'activités en relation avec l'épisode: maths, graphisme, vocabulaire, écriture....

    Prix du cahier: 6,7 € - Par 15 exemplaires : 3 €. Pour plus de renseignements et commande, cliquer ici

     
    Les deux saisons du baobab

    Pour obtenir les images en Haute Définition, cliquer dessus

    Un album haut en couleur, abondamment illustré, plein de fraîcheur, de fantaisie et d'exotisme. Les petits héros posent des questions rationnelles et reçoivent des réponses pleines de rêve : tout le texte s'amuse de ce décalage entre la réalité et l'imaginaire. Cela séduit, mais peut aussi dérouter quelque peu.

    Une saison sèche, une saison humide, voici ce que doivent affronter les hommes et la nature sous les tropiques ! Awa et Djigui sont deux petits enfants qui se demandent bien d'où leur vient toute cette pluie. Un vieux baobab leur donne la réponse. Mais quand arrive la saison sèche, c'est ce dernier qui aura besoin d'aide. Vendu chez Amazon: 14,25 euros

     
     Baobonbon

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    Superbe histoire ! notre préféré !

    Paa, un jeune garçon parti vendre des bananes au marché et faire des courses pour sa mère, veut aider un baobab assoiffé. Ce faisant, il perd par mégarde ses bananes. Pour aider et remercier le jeune Paa, le baobab lui apprend comment transformer les graines de ses fruits en bonbons. Paa peut les vendre au marché et rentrer chez lui tranquille. Un beau récit qu'accompagnent avec bonheur des très belles et délicates illustrations . Vendu chez Amazon: à partir de 5,22 euros  Existe aussi en format cartonné: cliquer ici (vendu chez Amazon: 11, 39 euros)

     
      This is a tree - A story of the baobab

      Pour obtenir les images en Haute Définition, cliquer dessus

    Les illustrations sont superbes ! Le texte en anglais sont simples à traduire.

    K-Gr 3-This evocation of the African baobab tree works hard to be both poetic and informational and it succeeds at neither. The tree is straightforwardly described but also personified as having a "huge rounded belly," with rain causing "-dark-stained wrinkles/on knuckles and knees," and toes pointing to the moon. Each sentence begins with "This is the tree-," which gradually wears on readers, but the often-dramatic watercolor illustrations, lush with detail, reward viewers and extend the text. The book notes various uses animals and humans make of the shade, bark, blossoms, and fruit but readers are left to wonder why the elephant gores the trunk and what the tribespeople are doing with the bark they cut. The text doesn't explain, and the picture shows two men watching insects pour out from under the cut. More information is presented on a double-page spread at the end. Barbara Bash's beautiful, informative Tree of Life (Little, Brown, 1989; o.p.) is for slightly older readers. Like Lynne Cherry's The Great Kapok Tree (Harcourt, l990) and Brenda Guiberson's Cactus Hotel (Holt, l991), Moss's title does show how one species supports an ecosystem of interrelated animals and is an important part of the larger terrain. Vendu chez Amazon: à partir de 4,40 euros

     
    Tree of life - The world of the african baobab

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    Les illustrations sont superbes dans ce livre aussi ! Le texte en anglais sont simples à traduire.

    According to African legend, each animal was given a tree to plant by the Great Spirit. When the hyena was assigned the baobab tree, the careless animal planted it upside down--"and that is why its branches look like gnarled roots." With this intriguing bit of folklore, Bash proceeds to unfold the life cycle of this majestic bastion of the African savannah. Frequently measuring 60 feet tall and 40 feet across, these giants "outlive nearly everything on earth"--their life span is over 1000 years. In this compelling and moving account, the baobab stands proud and stately as a vivid panoply of activity unfolds within its sprawling branches. With stirring landscapes and lavishly detailed closeups, Bash's realistic watercolors bring this profusion to vibrant life. Finally, an old tree dies and "collapses in on itself, a melted heap of ruins." A seed sprouts, a new baobab tree begins to grow and life continues. One of nature's great lessons is recreated dramatically in this stirring book. Vendu chez Amazon: 6,64 euros

     
      Le baobab merveilleux

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    Ce livre est épuisé et n'a pas édité réédité depuis 1974. Il se trouve souvent dans les collections des bibliothèques municipales.

    Vous trouverez sur le site de notre association le conte "Le trésor du Baobab" qui s'inspire de ce livre : cliquer ici

     

     

     
     
     
     
      The story of the african baobab tree

    Pour obtenir les images en Haute Définition, cliquer dessus

    Ce livre est épuisé. Il est toujours  possible de le trouver sur quelques sites internet de vente en ligne comme e-bay ou priceminister.


    Projet de plantation : comment faire ?

    Des baobabs dans votre classe - projet de plantation :  les étapes pour réussir vos semis
    Que nous faut-il comme matériel ?

    Utiliser les graines contenues dans la mallette et faites participer les enfants en demandant à leurs parents de bien vouloir donner quelques graines de leur jardin ou cuisine (haricots, lentilles, radis, papaye,...)
    Récapitulatif de ce qu’il faut pour semer les graines :
    • des graines de baobab - Vous pouvez vous en procurer par lot de 50 ici
    • des graines apportées par les enfants
    • un arrosoir
    • de l’eau
    • un substrat léger : terreau, terre (50%) et sable, gravier (50%)
    • des étiquettes pour différencier les plantations
    • des bacs en polystyrène (type caisse à poisson) ou encore des pots de petit diamètre
    • du papier transparent étirable ou des 1/2 bouteilles en plastique


    Une fois que vous avez tout, vous pouvez passer à la mise en oeuvre.

    Mise en pratique de l’expérience :
    1. Observer et décrire les graines
    2. Dessiner les graines
    3. Laisser les graines 2/3 jours dans de l’eau derrière une fenêtre en plein soleil - Réaliser l’opération un vendredi par exemple - Pour aller plus vite, vous pouvez aussi verser de l’eau chaude dans une thermos et attendez 24 heures. Les graines ayant doublé de volume sont prêtes à être plantées ! Pour celles qui n’ont pas gonflé, vous pouvez renouveler l’opération de trempage.

    Pour complétement réussir vos semis, visitez cette page : cliquer ici

    1. Le lundi ou mardi, préparer des pots pour les graines et des étiquettes pour indiquer le type de graines plantées
    2. Faire un mélange de terre, sable, gravier pour le semis
    3. Planter les graines de baobab, couvrir avec le film étirable ou bien installer la demi-bouteille sur le pot avec son bouchon en haut
    4. Où installer vos semis ? au printemps/été de préférence derrière une fenêtre ; en automne et hiver, sur un radiateur avec une planche par exemple pour éviter de poser les semis directement sur la source de chaleur
    5. Faut-il arroser toutes les graines tous les jours ? Il faut arroser quand la terre est sèche, le sol doit être bien humide pour avoir une levée des graines
    6. Imaginons ensuite ce qui va se passer…


    Cette mise en oeuvre se fait avec des petits groupes de 5 enfants maximum. Elle demande méthode et attention.

    • Dans un premier temps, les enfants vont se poser des questions sur l’arbre baobab. Ils vont ensuite découvrir les plantations, la germination, la croissance de cette plante. Ils vont dessiner malgré les difficultés liées à l’habileté graphique de leur âge. Les enfants vont faire des progrès tant dans leurs productions orales (vocabulaire, description), dans leurs observations que dans leurs dessins.
    • Suivre quotidiennement la levée des graines
    • S’assurer qu’il y a condensation sur le film plastique ou dans la bouteille. La germination s’effectuera en 7 à 10 jours.
    • Après la germination, dessiner la forme des premières feuilles qui apparaissent.
    • Regarder sur les images présentes sur la photothèque du mini-DVD ou encore sur les affiches fournies, si les feuilles adultes sont de la même forme que les premières. Attendre l’apparition des secondes feuilles et refaire la comparaison.

    Le baobab fait partie des plantes dites dicotylédones. En effet, les deux premières feuilles qui apparaissent après la germination sont appelées les cotylédons. Par opposition les monocotylédones n’ont qu’une seule feuille à la levée des graines (par exemple le blé, maïs).
    Ce sont des feuilles primordiales constitutives de la graine. A ce stade là, il est difficile de savoir à quelle plante on a affaire dans ces premiers jours de croissance. Des graines de courgette donneront des cotylédons très similaires au baobab. Au fur et à mesure que la plantule se développe, les cotylédons se flétrissent et les «vraies» feuilles apparaissent. En effet, la plantule puise les réserves dans les cotylédons pour poursuivre sa croissance.

       


    Conte africain

     

    Retrouvez d'autres contes à télécharger :

     

    Conte : Le Baobab et les abeilles
    La danse des Baobabs
    Les baobabs se meurent...
    Le Grand Baobab (M.J. Mills et Pili) - Editions Mamiplume (avril 2003)

     


    Naïhyoko était le grand chef du village Kihomo, qui venait de s'installer. Il s'était établi dans la savane, près d'une source souterraine qui devait former un ruisseau près du village.

    Quand les réserves d'eau furent presque asséchées, le grand chef Naïhyoko envoya deux guerriers à la source. A la nuit tombée, les deux guerriers revinrent bredouilles au village. Ils avaient bien vu l'endroit d'où devait sortir l'eau, mais l'eau ne coulait pas. Naïhyoko entra dans une grande colère: Comment le village pouvait-il survivre si il n'y avait pas d'eau? Alors, il fit appeler le grand sorcier Dialao et deux autres guerriers pour voir ce qui pouvait empêcher l'eau de sortir du trou. A l'aide d'une branche de palmier sauvage, Dialao trouva rapidement le cours d'eau, qu'il suivit jusqu'à arriver à un gigantesque baobab. C'était lui qui pompait toute l'eau de la source; ses racines devaient être enterrées très profond pour pouvoir atteindre l'eau.

    Naïkyako avait trois possibilités : soit il décidait d'abandonner le village et d'aller s'installer ailleurs, soit il décidait d'envoyer chaque jour trois guerriers à une autre source qui se situait très, très loin vers le soleil penchant ou alors il fallait abattre le baobab.

    Le sorcier invoqua tous les esprits des animaux à leur aide pour combattre le grand baobab. Quelques jours plus tard, tous les guerriers du village accompagnés des esprits des animaux allèrent abattre le grand baobab. Mais ils virent bien vite que le baobab était " magicien ". Les guerriers avaient beau essayer de le bourrer de coups de machette, de le déraciner avec des cordes, le baobab demeurait immobile. Contrairement à ce que pensaient les femmes et les enfants, les guerriers revinrent bredouilles. Tout le village s'en aperçut en voyant leurs mines tristes. Mariacou était la petite fille de dix ans que Marou avait recueillie près d'une rivière et elle n'était pas du tout d'accord avec Naïhyoko : selon elle il s'y était très mal pris. Un soir, où la lune était ronde et haute dans le ciel noir quelque peu étoilé Mariakou prit son djembe, des provisions et quitta la case familiale où toute sa famille dormait. Elle alla voir le grand baobab, et, comme elle avait marché toute la nuit, elle s'endormit au creux de l'arbre. Quand elle se réveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elle commença son déjeuner puis, s'arrêta soudainement et se dit qu'il fallait partager son déjeuner avec Kinchikouai (son surnom qui veut dire grand arbre).Elle sortit son djembe et commença à jouer son morceau préféré qui s'appelait " Divinité du ciel étoilé ". Une fois le morceau fini, elle sortit ses poupées et les fit bouger, tout en chantant au rythme de la musique. La nuit vint et elle commença à s'endormir entre les racines. Au petit matin l'amitié était née entre eux. Maintenant il fallait parler sérieusement de l'avenir.

    Elle ne voulait pas non plus que village parte sans elle. Elle s'agenouilla devant le baobab pour lui faire les offrandes du matin. Elle lui expliqua la situation : "Mon village va partir car l'eau ne coule pas à la source et c'est toi qui pompe toute l'eau. Maintenant il va partir sans moi et tout va être abandonné à cause de toi. " Les larmes coulaient sur ses joues. Kinchikouaï en était très attristé.

    Ils cherchèrent un moyen pour faire rester le village. Il fallait que l'eau revienne. Alors Kinchikouaï eut l'idée de partager l'eau avec le village (de toute façon il en avait trop). Mariacou avait réussi : elle avait sauvé le village. Mariacou remercia Kinchikouaï et courut à la source. Là, elle remplit son crâne d'antilope, puis elle courut au village. Une heure plus tard quand elle arriva au village elle fut accueillie par des larmes de joie et par le son du djembe : "Tout le monde pensait que tu avais été enlevée par le Baobab" lui expliqua Marou. Une fois que l'excitation se fut estompée, Mariacou raconta son histoire à son village.

    Naïhyako et tout le village apprirent une chose importante : On obtient rien avec la violence mais on obtient tout avec la gentillesse.


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    Quelques travaux des élèves

    Quelques réalisations:

          
       

    Quelques dessins:

     


    Photothèque/vidéothèque

    Pour illustrer vos ateliers, retrouvez notre photothèque mis en place sur le site internet de Futura Sciences : cliquer ici

    Vous retrouverez aussi dans l'onglet du haut "Photos & Vidéos" mais aussi sur le DVD de l'association INECOBA

    L'utilisation et la reproduction des photos sont autorisées dans le cadre des activitées liées à ce kit. Pour une autre diffusion, merci de me contacter directement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Pour illustrer vos ateliers, retrouvez notre vidéothèque mis en place sur le site internet de notre association INECOBA : cliquer ici

    En adhérent à l'association, vous aurez la possibilité de télécharger l'intégralité des extraits de vidéos proposés.

     


     

    Fiches pédagogiques du kit Baobécole/Educo-Baobab / Maternelle

    Pour télécharger les documents pédagogiques en format pdf cliquer ici. L'utilisation et la reproduction des photos sont autorisées dans le cadre des activités liées à ce kit. Pour une autre diffusion, merci de nous contacter directement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Pour répondre à vos demandes, nous mettons à votre disposition un sachet de 50 graines de baobab qui comprend aussi les 2 posters multiphotos. Ce produit est disponible ici : www.boutique-baobab.fr

    Le taux de germination des graines est de 70-80% mais reste variable en fonction des conditions de semis. Les lots proposés de 50 graines permettent d'obtenir d'une manière générale entre 25 et 30 jeunes plants.

    Plus de 8 000 écoles et centre de vacances ont déjà demandé et utilisé ce kit en France et à l'étranger. 

    Document pédagogique n°1 
     
     
    Document pédagogique n°2 
     
    Document pédagogique n°3 
    Objectif : reconnaître les lettres de l’alphabet entrer dans le monde de l’écrit
     
    Document pédagogique n°4 
    Objectif : reconnaître les lettres de l’alphabet, entrer dans le monde de l’écrit
     
    Document pédagogique n°5 
     
    Document pédagogique n°6 
    Document pédagogique n°7 
     
    Document pédagogique n°8 
     
    Document pédagogique n°9 

     
    Document pédagogique n°10 

     
    Document pédagogique n°11

     
    Découverte de l'album Baobonbon
    Travail effectué autour de l'album
    Support de fiche :

    Ce kit a été mis en place par Sébastien Garnaud en collaboration avec quelques enseignants de maternelle. Je souhaite en particulier remercier Rachel Courbon pour m'avoir fait partager le travail réalisé avec ses élèves de Grande Section de maternelle.
    Pour nous joindre par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

     

    Fiches pédagogiques du kit Baobécole/Educo-Baobab / CE1

    Pour télécharger les documents pédagogiques en format pdf cliquer ici. L'utilisation et la reproduction des photos sont autorisées dans le cadre des activités liées à ce kit. Pour une autre diffusion, merci de nous contacter directement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Pour répondre à vos demandes, nous mettons à votre disposition un sachet de 50 graines de baobab qui comprend aussi les 2 posters multiphotos. Ce produit est disponible ici : www.boutique-baobab.fr

    Le taux de germination des graines est de 70-80% mais reste variable en fonction des conditions de semis. Les lots proposés de 50 graines permettent d'obtenir d'une manière générale entre 25 et 30 jeunes plants.

    Plus de 8 000 écoles et centre de vacances ont déjà demandé et utilisé ce kit en France et à l'étranger.

     

  • Kit Educo-baobab - Accès aux documents

    Vous pouvez bénéficier des documents mis à la disposition gratuitement dans le cadre du kit Educo-Baobab autour de la découverte de l'Afrique et des baobabs. Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à ce travail. Pour télécharger les documents, cliquer sur les liens qui vous intéressent :

    4 axes pédagogiques : Environnement et développement durable / Sciences / Correspondance scolaire / Le baobab dans la littérature
    Télécharger
    Piste de travail avec vos élèves / Protocole pour réussir la germination des graines de baobab
    Fiches CE1 séances "De la graine à la plante"
    12 fiches pédagogiques maternelle MS/GS
    Découverte de l'album Baobonbon et masques africains
    Légende des 2 posters
    2 recettes à base de pulpe de baobab : gâteau au chocolat, bouye
    Découvrir la vie végétale à l’école maternelle

    L'association a édité un DVD "Au chevet des baobabs" qui se présente sous le forme d'un mini-DVD clipsé sur une carte postale. Sur ce mini-DVD lisible sur tous les lecteurs DVD et ordinateurs, vous y trouverez :

    - un documentaire produit par l'association INECOBA de 12 minutes intitulé "Graine de colosse"
    - 2 photothèques : l'une de 36 photos commentées et l'autre de 40 photos
    - 1 extrait sur la pollinisation des fleurs de baobab par les chauves-souris en partenariat avec le CERIMES.
    - une page bonus qui permet d'accéder à d'autres supports audiovisuels et interviews.

    Le DVD est proposé au prix de 4,99 euros ici : cliquer ici pour obtenir plus d'informations et visualiser des extraits

    Un poster/planisphère de grand format (format A1 : 59 x 84 cm) vient tout juste d'être édité. Afin d'en distribuer un maximum, nous le proposons à un prix modéré en format plié par 1 ou 2 et par 10 en format enroulé : cliquer ici. Pour les enseignants, nous offrons avec ce planisphère 2 affiches pliées (format plus petit : 42 x 59 cm) et quelques graines de baobab à faire germer ! Pour cela, il est impératif de l'indiquer au moment de votre commande. Pour commander :  cliquer ici
     

    Nous vous invitons aussi à consulter notre liste de livres en rapport avec ce kit : cliquer ici.

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    L'album Baobonbonest à mon avis idéal pour compléter cette approche, il est édité par l'Ecole des Loisirs en format souple ou cartonné. Ne pas négliger aussi les livres en anglaisdont les illustrations sont superbes !

    Un tout nouveau livre vient de paraître en 2010 également et il est très bien illustré : le Baobab. Les dessins sont superbes et le texte en anglais très simples, ce que permet peut-être aussi de travailler un peu anglais autour de cet album. L'histoire évoquée est certainement la plus connue sur le baobab. Les dieux ont créé l'arbre mais celui-ci n'est jamais content : il a très froid, trop chaud, pas de fleurs...alors les dieux très énervés le déracine et le jette...alors il retombe à l'envers et devient baobab !

    Nous vous proposons aussi un nouvel ouvrage sorti très récemment (mai 2010) et dont l'histoire fait intervenir un baobab magique ! Les illustrations sont très bien faites et ce livre s'intègre dans la collection Délie mes motsdes éditions Auzou que nous remercions de nous avoir fait parvenir cet ouvrage. Cette collection a été spécialement conçue pour aider les enfants en difficulté de lecture ou présentant des troubles dyslexiques et....pour tous ceux qui apprennent à lire ! La collection Délie mes mots a reçu l'appui du CRDP et de l'Académie de Versailles et du CDDP des Hauts-de-Seine.

     

    Nous avons également une boutique en ligneoù nous proposons des produits autour du baobab : jeunes plants, fruits, graines, posters,...ainsi que despacks, produits réservés aux enseignants (jeune plant, fruits, graines,....).

    Cette boutique est gérée en partenariat avec notre association , l'INECOBA : Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab : cliquer ici. Les bénéfices servent à financer nos actions et projets en France et au Sénégal. Pour plus d'informations : http://www.inecoba.fr

    **********************************

    Si vous avez des questions particulières, vous pouvez me contacter par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • L'association INECOBA non invitée au l'exposition Orchidée Passion

    L'association INECOBA avait participé aux 2 dernières éditions d'Orchidées Passion autour du thème des plantes exotiques, tropicales.

    Lors de la dernière édition, nous avions dénoncé le véritable racket de l'association d'orchidée associée à cet évènement qui demande aux exposants de plantes de reverser 10% de leur chiffre d'affaire des 4 jours de salon sachant que c'est bien la Ville d'Aulnay qui met à disposition le barnum, tables, décors.... Il n'était bien entendu pas question pour nous d'entrer dans ce système malsain et avions du batailler il y a 2 ans pour ne pas se voir attribuer un espace de vente ridicule. Dans les réunions préparatoires d'organisation, cette association n'a certainement pas été très favorable pour nous revoir.

    Cette année, une association de Sevran d'Art Floral est invitée. Nous n'avons absolument rien contre elle (bien au contraire même ! on viendra certainement leur donner un coup de main) mais on privilégie les associations non-aulnaysiennes. Elle proposera des compositions florales avec des orchidées à prix serrés...mais INECOBA n'a pas été invitée. Raison invoquée : vous êtiez déjà la fête de l'Arbre en octobre, pas dans le thème de l'expo (??) ou encore certains évoquent l'engagement de son président auprès d'un candidat pour les municipales...

    Nous sommes encore plus en colère quand nous voyons le vendeur de Tillandiais qui sera présent et qui ne vend pas d'orchidées bien entendu.

    Méfiance sur vos achats d'orchidées, s'il y a des vendeurs étrangers/asiatiques, ils seront à privilégier car ils proposent des "vraies" orchidées... c'est vrai qu'elles ne seront pas en fleurs mais au moins vous êtes sûr qu'elles ne viendront pas de Rungis. C'est malheureusement la triste réalité d'une partie des plantes proposées en expo d'orchidées. Nous vous invitons même à venir avec nous à Rungis pour vous rendre compte des prix qui démarrent à moins de 5 euros...

    Malgré cela, nous soutenons cet évènement et le travail accompli pour les services de la ville qui reste l'une des plus belles manifestations autour des orchidées en France.

    A la sortie de l'expo il y a un livre d'or... n'hésitez pas à indiquer votre mécontentement de ne pas nous voir sur cet évènement !

  • L'INECOBA - Membre bienfaiteur du site internet Enseignants-du-primaire

    L'INECOBA est membre bienfaiteur de l'association Enseignants-du-primaire dont les objectifs sont :

    de promouvoir la fonction d'enseignant dans le primaire, à travers le site indépendant Enseignants-du-primaire.

    de prévenir l’illettrisme, lutter contre les difficultés scolaires et les inégalités culturelles, en proposant des ressources éducatives aux parents et aux élèves.

    de permettre la maintenance et le développement du site indépendant Enseignants-du-primaire.

  • L'INECOBA participera à la fête de la Nature le 19 et 22 mai 2010

    Dans le cadre de la Fête de la Nature (19-23 mai 2010), l'association animera plusieurs ateliers au magasin Nature & Découverte du centre commerciel Parinor le mercredi 19 mai et samedi 22 mai de 14 h à 17 heures.

     

    Il sera possible de se pré-inscrire aux ateliers de 30 minutes qui se dérouleront à 14h00, 15h00 et 16h00. Au programme, conférence-projection autour de la découverte de l'arbre (histoire, botanique, utilisations) et dégustation de produits dérivés du baobab : pulpe de fruit de baobab, confiture,....

  • L'INECOBA soutenu par la ville d'Aulnay-sous-Bois

    La Marie d'Aulnay-sous-Bois vient d'attribuer une subvention  à notre association pour l'année 2009.  Plusieurs projets sont d'ores et déjà engagés sur la commune avec les écoles maternelles, les serres municipales ou bien encore la Maison de l'Environnement.

  • L'INECOBA soutient le Téléthon

    L'INECOBA soutient cette année le Téléthon 2009 qui se tiendra le vendredi 04 et samedi 05 décembre 2009. Avec la Maison de l'Environnement à Aulnay-sous-Bois, 3 ateliers découverte-dégustation autour du baobab de 3/4 d'heure seront proposés à 14h30 / 15h30 / 16h30 avec un droit d'entrée de 3 euros reversé au Téléthon.

    De plus, nous proposerons des sachets de graines de baobab, posters, cartes postales dont les recettes seront intrégalement reversées au Téléthon. N'hésitez pas à nous rendre visite !

  • La composition du bureau

    Le bureau de l'association est composé de 6 personnes :

    Président-Fondateur de l'INECOBA : Dr Sébastien GARNAUD (France)

     

    Vice-président: Tomas DIAGNE (Sénégal)

    • Représentant en Afrique de la TSA (Turtle Survival Alliance) et de ESI (Endangered Species International)
    • Membre de la commission de survie des espèces de l'UICN

    Vice-président: Philippe RAGUIN (France-Sénégal)

    • Auteur et Directeur de la société Végétaux d'Ailleurs International

    Secrétaire : Aurélien Lenglet (France)

    • Adjoint technique 1er classe au Service des Espaces verts de PARIS (16°)
    • Collectionneur de plantes à Caudex et de Baobab

    Secrétaire adjoint: Nelly Gachet (France)

    • Déléguée vétérinaire/Cadre commerciale en santé animale

    Trésorier: Marc Lenglet (France)

    • Retraité

    inecoba_tresorier

    Le parrain de notre association est Jérôme HUTIN, photographe-explorateur, auteur du livre "les arbres vénérables - Le tour du monde des géants millénaires" édité chez Lattès et dont son voyage autour du monde a commencé au Sénégal, autour du baobab du Dias.

  • La consommation de produits issus du baobab n'est pas un danger pour l'espèce

    INTERVIEW

    Alors que les aliments et boissons à base de baobab se multiplient, l’expert es-baobabs Pascal Danthu nous explique quels impacts cela pourrait avoir sur l’espèce…

    P1110527De la boisson au baobab pour être fort, de la poudre de baobab pour avoir la pêche, des huiles de baobab pour de beaux cheveux… La vague du baobab est en train de déferler sur l'Europe. En début de semaine, 20 Minutesexpliquait pourquoi le baobab pourrait être le «super-aliment»de l’année 2015. Mais avant de se ruer dans les magasins spécialisés, Pascal Danthu, directeur régional à Madagascar du Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), a répondu à nos questions angoissées sur l’avenir des baobabs.

    La consommation de produits issus du baobab peut-elle nuire à l’espèce?

    A priori, ce n’est pas un danger. L’espèce africaine qui donne la pulpe que l’on trouve en France n’est pas menacée de disparition. Cette pulpe est extraite des fruits, enlever les fruits sur un baobab, ce n’est pas pire que pour un pommier. Si on a une gestion durable du baobab et qu’on n’élimine pas complètement tous les fruits mais qu’on en laisse quelques-uns pour la reproduction, il n’y aura pas de problème. Laisser quelques cabosses sur les arbres pour assurer leur régénération naturelle devrait permette d’en assurer la pérennité.

    Le baobab est-il utilisé par les populations locales?

    Le baobab est largement utilisé en Afrique. Les populations sahéliennes consomment ses fruits, on produit des huiles de baobab, les feuilles sont très largement consommées comme fond de sauce et l’écorce sert depuis longtemps à faire des cordages. Il n’y a que le bois, spongieux et gorgé d’eau, qui n’a que peu d’utilité. On doit pouvoir trouver un équilibre entre l’utilisation locale et la vente sur d’autres marchés. Tout dépend de l’ampleur de ces derniers.

    Certaines espèces de baobab sont néanmoins menacées de disparaître. Pourquoi?

    Sur les six espèces endémiques de Madagascar, trois sont en liste rouge à cause du changement climatique, qui tend à réduire leur aire de répartition, et de la déforestation. A Madagascar, le baobab est une espèce forestière donc si on détruit la forêt, même si on laisse le baobab car son bois est mauvais, il est mal en point car isolé.

    Propos recueillis par Audrey Chauvet - 20minutes.fr

  • La coopération décentralisée à Aulnay-sous-Bois - projet Sénégal

    L'association INECOBA travaille depuis quelques mois sur un projet de coopération décentralisée avec la Ville d'Aulnay-sous-Bois. Ce projet en cours de finalisation sera destiné aux enseignants et élèves des écoles de Rufisque au Sénégal mais aussi à Aulnay-sous-Bois sur le thème du baobab bien entendu. Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu à Rufisque et à Aulnay-sous-Bois avec l'accueil d'une délégation Rufisquoise. Des informations complètes sur ce projet vous seront dévoilées d'ici quelques jours, projet qui occupera les membres de l'association pendant une grande partie de cette année.

    Nous vous invitons à lire l'article publié dans le magazine des habitants d'Aulnay-sous-Bois n°146 du lundi 23 janvier 2012 autour du service de la coopération décentralisée intitulé : Une ouverte nécessaire sur le monde.

    Cliquer ici pour télécharger cet article en pdf

  • La culture scientifique et technique au Sénégal

    Vous retrouverez ici une étude intitulée "La culture scientifique et technique au Sénégal : émergence et potentiel" où il cité le travail réalisé par notre association dans le cadre du projet Baobécole au Sénégal (association partenaire sur place : ASDIS) : télécharger le document complet

    Ce projet a été lauréat du troisième appel à projets PCST (Promotion de la Culture Scientifique et Technique) en 2006, financement du Ministère français des Affaires étrangères et européennes & IRD obtenu sur 12 mois.

    Vous trouverez ici le bilan final 2004-2009 du programme PCST qui a permis de financer plus de 150 projets sur le continent africain : télécharger le document ici

  • La danse des Baobabs

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Deux graines emportées par le vent
    Tombent sur un sol fertile,
    Loin des oiseaux et des animaux.
    Au gré des saisons sèches et pluvieuses,
    Deux jeunes pousses vigoureuses
    Ont amorcé leur croissance laborieuse;
    Il y a de cela cent, cinq cents ou mille ans,
    Nul ne peut le dire…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Alors que les troncs et les ramures
    Prennent forme et s’élancent vers le ciel
    Les racines et les feuilles
    Doucement se croisent et s’entremêlent.
    Le contact se fait d’abord furtif,
    Le temps de s’apprivoiser
    Le temps de s’habituer à ce proche voisin
    Le temps de le connaître, de le supporter…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Au fil des ans et des saisons
    Les troncs se rapprochent de plus en plus
    Les écorces noueuses et massives
    Commencent à se toucher,
    Le contact devient plus intime,
    Les branches s’entrelacent et s’épousent,
    Les feuilles vibrent et chantent sous le vent,
    Les mêmes rythmes, les mêmes harmonies…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Le temps cet inlassable complice,
    Accentue la croissance des essences,
    Lie et marie chaque jour un peu plus les deux géants,
    Unissant dans une magnifique torsade la terre et le ciel.
    Les formes se confondent, s’ajustent et s’accordent,
    La musique de la brousse les enveloppe.
    Ils sont prêts et amorcent enfin
    La danse du sahel,
    La danse de la terre et du ciel…
    Leurs pas sont lents mais réels,
    Unis à la terre et au ciel
    Ils dansent pour l’éternité
    Au milieu de leurs frères étonnés…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw,
    J’ai vu et caressé
    Deux Baobabs enlacés
    Qui dansaient pour l’éternité…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw,
    Deux géants m’ont entrainé dans leur danse,
    Deux géants m’ont émerveillé
    Par leur grandeur et leur douceur,
    Deux géants m’ont parlé d’amour et d’éternité…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    François Clavel Gay
    Tiawa Niger octobre 2008

  • La destruction du Baobab de la place de la Mairie du Gosier : le patrimoine guadeloupéen en danger

    Chers amoureux de l'environnement et des arbres,

    Depuis quelques années maintenant, plusieurs membres de l'INECOBA se sont consacrés à l'étude des baobabs au Sénégal mais, comme vous devez le savoir, les baobabs (Adansonia digitata) se retrouvent également dans les DOM/TOM en Nouvelle-Calédonie, Guyane, Martinique ou encore en Guadeloupe. Ces arbres multi-centenaires sont de véritables mémoires vivantes d'une histoire passée, qu'il faut absolument préserver et qui pour certains devraient pouvoir un jour être inscrit au titre du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Nous n'avons pas le nombre exact de baobabs présents dans les DOM/TOM mais en Martinique et Guadeloupe, il est sûr que leur nombre se compte sur le doigt d'une main. Abattre un baobab n'est donc plus anodin dans ce contexte…Il y a quelques mois, nous avons reçu un message inquiétant d'un internaute qui nous faisait part de la destruction d'un des rares baobabs encore présents à la Guadeloupe.

    Le Baobab "envahisseur" de l'Hôtel de ville sur la commune du Gosier

    Dans le magazine d'information de la ville du Gosier [Gosier actu – Mars 2007 - pages 8 et 9], on pouvait lire : Les travaux d'extension de l'Hôtel de Ville

    "Compte tenu de l'évolution démographique croissante du Gosier (recensement complémentaire de 2006 : 29 460 habitants) et de l'importance de plus en plus grande de ses missions de service public, il s'avérait éminemment nécessaire d'agrandir la mairie, d'autant que le regroupement d'un certain nombre de service éclatés s'imposait. Le nouveau bâtiment très moderne épousera l'architecture actuelle. Ils seront tous deux reliés par diverses passerelles et couloirs. Il a fallu de ce fait, démolir la place située en amont du square de la rénovation. Cette place peu fréquentée justifiait amplement qu'on puisse agrandir la mairie pour des raisons d'intérêt public, à savoir, une plus grande fonctionnalité des services au profit de la population. Il importe de souligner que l'arbre déraciné, réputé envahissant et préjudiciable aux infrastructures attenantes, n'était pas un baobab, mais un sablier. Son déracinement permettra d'aménager un parking souterrain vu l'importante pénurie de places de stationnement existant au Gosier."

    Le Baobab de l'Hôtel de ville du Gosier à gauche de la photo quelques jours avant son abattage

    Suite à cette publication, on ne peut rester indifférent et cela nous amène à plusieurs réactions :

    • L'arbre est bel et bien un baobab, Adansonia digitata, sans aucun doute et pas besoin d'être expert pour le voir tout de suite. Il est donc très surprenant que l'équipe municipale et en particulier le service des espaces verts ne sache reconnaître cet arbre et le fait de le requalifier en sablier semble être juste là pour justifier l'abattage d'une essence plus classique dans le paysage guadeloupéen.
    • Est-il d'intérêt public de détruire un arbre chargé d'histoire dont leur nombre en Guadeloupe se compte sur les doigts d'une main ? Au moment où les inquiétudes sont grandissantes sur notre environnement et la disparition de ses richesses naturelles, cet acte est de nos jours inacceptable !
    • A-t-il été envisagé d'autres solutions : intégration de l'arbre dans une architecture contemporaine, transplantation

    Le baobab a été déraciné fin avril 2007.... Le tronc a été coupé à 6 m de haut et jeté dans un coin, et malgré tout il continue à pousser. En effet, les baobabs ont une faculté extraordinaire de résistance et de regénération. Même abattus, tombés au sol, ils peuvent très bien repartir si ce n'est que quelques racines sont encore présentes ou bien qu'une partie de l'arbre se retrouve enfoncé dans le substrat. Il aurait donc été très facile de replanter cet arbre qui faisait partie du patrimoine de la Guadeloupe.

    Il se pose aussi la question de l'âge de cet arbre. Il est fort probable que ce baobab soit centenaire même si nous n'en avons pas la confirmation. Une petite recherche s'impose donc et des documents doivent obligatoirement exister à ce sujet à conditions que les services municipaux répondent favorablement à notre demande….ce qui doit être le cas d'un service public.

    Il est fort probable que le baobab du Gosier a été rapporté au cours du 19ième siècle lors des échanges commerciaux entre l'Asie et/ou l'Afrique. Par exemple, l'arbre-à-pain, le manguier, la canne à sucre, le bananier, le flamboyant, etc... ont étés importés d'Asie par les colons et non d'Afrique comme on pourrait le croire.

    Un courrier sera prochainement adressé au Maire et services municipaux. Nous vous tiendrons bien entendu au courant des retours que nous pourrons en avoir

    Les baobabs ne naissent pas centenaires, mais aspirent à le devenir....
  • La poudre de pulpe de fruit du Baobab : un trésor nutritionnel sacré

     

    Le fruit du baobab, encore appelé pain de singe dans son utilisation traditionnelle, est une capsule oblongue-ovoïde de 10 cm de diamètre et de 20 cm de long. Il renferme une pulpe blanche et farineuse, appelée endocarpe, contenant plusieurs centaines de graines. Cette pulpe, fraîche ou sèche, mélangée à de l’eau donne une boisson rafraîchissante nommée bouye ou jus de bouye. La pulpe de ce baobab d’Afrique a obtenu l’agrément nouvel aliment (Novel food) en 2008 au sein de la communauté européenne et l’Afssa a émis un avis favorable le 20 septembre 2007 sur l’emploi de la pulpe déshydratée en tant qu’ingrédient (Afssa – Saisine n° 2007-SA-0241). L’agence de sécurité sanitaire indique que « L’usage traditionnel médical de la pulpe est répandu en Afrique, en particulier comme matière première à consistance de mucilage pour nettoyer les plaies. Elle est également utilisée comme antidysentérique, du fait de sa richesse en pectines. La pulpe est par ailleurs utilisée dans l’alimentation en Afrique, où elle est appréciée pour sa consistance farineuse et son goût légèrement acidulé. La pulpe des fruits de baobab est utilisée fraîche ou séchée dans la fabrication de boissons ou comme ingrédient alimentaire par de nombreuses populations d’Afrique de l’Ouest et du Sud.»

    Quelle est la composition de cette pulpe de fruit de baobab ?

    Cette pulpe possède une densité calorique relativement basse mais surtout recèle bien des trésors nutritionnels puisqu’elle regorge de fibres, solubles et insolubles, de vitamines C, A, B1, B2 et de minéraux essentiels comme le calcium, le potassium, le fer et le manganèse.

    Elle est naturellement riche en :

    ● Vitamine C (elle en contient 3 fois plus que le kiwi !), reconnue pour son fort pouvoir antioxydant et ses multiples fonctions au sein de l’organisme (système immunitaire, synthèse du collagène, amélioration de l’absorption du fer alimentaire…)
    ● Calcium (elle en contient 2 fois plus que le lait !), qui intervient également de diverses façons dans l’équilibre des fonctions (ossature, dentition, coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse…)
    ● Potassium (elle en contient 6 fois plus que la banane !), nécessaire au bon maintien de l’équilibre sodium/potassium et donc de la tension artérielle.
    ● Manganèse qui joue un rôle antioxydant important.
    ● Fibres solubles et insolubles qui permettent un rééquilibrage de la flore intestinale, et le retour à un fonctionnement optimal du transit.

    Elle est également une bonne source de :

    ● Fer qui joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et la formation des globules rouges.
    ● Vitamine A qui assure une bonne vision et favorise la croissance osseuse.
    ● Phosphore qui est un des composants des membranes cellulaires et permet l’équilibre phosphocalcique de l’organisme.
    Par chromatographie, on remarque aussi la présence de Bêta-sitostérol, un composé de la famille des phytostérols qui dans l’intestin, entre en compétition avec le cholestérol et diminue son passage dans le sang. Le cholestérol est alors éliminé dans les selles et son taux sanguin diminue.

    Pourquoi et pour qui la conseiller ?

    Pour la forme et l’énergie
    De par sa richesse en nutriments, elle constitue à elle seule un excellent complément pour la remise en forme en ce début de printemps. Elle est particulièrement recommandée à tous vos clients désirant retrouver et/ou conserver naturellement une bonne vitalité : les séniors, les enfants en pleine croissance, les étudiants, les actifs qui traversent des épisodes de stress ou de fatigue passagère, ou tout simplement pour éviter le coup de barre de 10h …
    Pour rééquilibrer le transit intestinal
    Sa forte teneur en fibres, solubles et insolubles, permet de réguler le confort et le transit intestinal. Traditionnellement cette pulpe fraîche est utilisée comme anti diarrhéique.

    * Apports Journaliers Recommandés pour un adulte


    Comment la conseiller ?

    Cette fine poudre acidulée de couleur blanc crème peut être recommandée sous forme de gélules, de comprimés ou directement de poudre à diluer dans de l’eau, du jus de fruits frais, des smoothies maison, des boissons végétales ou à ajouter aux yaourts, compotes, tartes et gâteaux.
    Pour les enfants et les adolescents, basez-vous sur 1 cuillère à café par jour et pour les adultes, vous pouvez recommander de 2 à 4 cuillères, soit environ 5 à 10 grammes par jour en plusieurs prises.



    Contre-indications et effets secondaires

    Même si l’utilisation de la poudre de pulpe de baobab est sûre et ne présente pas de risques toxicologiques, il semble toutefois qu’un effet laxatif se manifeste en cas de consommation excessive, et un inconfort digestif est relevé pour une consommation de pulpe supérieure à 20 g/j.

    Nour A.A. (1980). Chemical composition of baobab fruit (Adansonia digitata L.). Trop.Sci 22:383-8.

    Article original publié : www.biolineaires.com
     
     
  • La productivité du baobab connaît une baisse drastique au Sénégal

    Un chercheur du Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (FNRAA) a signalé, mercredi, à Kolda (sud), "la baisse drastique de la productivité" du baobab, lors d'un atelier sur l'avenir de cette espèce arboricole.

    Tamsir Mbaye, coordonnateur du FNRAA, a évoqué "l’absence de régénération naturelle [du baobab] et la baisse drastique de sa productivité".

    Quatre-vingt dix pour cent des baobabs étudiés par le FNRAA sont dans un état de "vieillissement", selon M. Mbaye.

    Le FNRAA, organisateur de l’atelier, affirme que cet arbre fait partie des principales espèces ligneuses à usages multiples des parcs agroforestiers du Sahel.

    Tamsir Mbaye a préconisé "l’introduction des technologies de greffage, pour raccourcir le cycle de production du baobab, de 20 à trois ans".

    Les participants venus des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont cherché à évaluer les résultats d’un projet de recherche du FNRAA dédié au baobab.

    Ils souhaitent la création de "comités de gestion des parcs à baobab", dans les zones où existe cette espèce, l’un des symboles de la nation sénégalaise.

    Agence de Presse Sénégalaise

  • La Ville d'Aulnay-sous-Bois soutient notre projet "Au Chevet des Baobabs"

    La ville d'Aulnay-sous-Bois vient d'attribuer à notre association une subvention exceptionnelle dans le cadre de notre projet D-carte intitulé "Au chevet des Baobabs" (délibération au conseil municipal du 23/11/2010). Une projection de notre court-métrage intitulé "Histoire de graine" sera organisé au cours du premier trimestre  2011 sur la ville, probablement à la Maison de l'Environnement.

  • Lancement de L’ARRONDI chez Nature & Découvertes

    Pour soutenir notre association, demandez L’ARRONDI en caisse chez Nature & Découvertes !

     

    Dès le 14 mars 2015, l’enseigne Nature & Découvertes offrira la possibilité à ses clients de demander L’ARRONDI de leurs achats en caissepour soutenir des associations locales.

    Développé par l’entreprise sociale agréée solidaire microDON, L’ARRONDI en caisse est un dispositif de générosité qui permet aux clients d’enseignes partenaires de demander L’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur.La différence est reversée à des associations partenaires de l’enseigne pour financer des actions de solidarité. Exemple : le montant de vos achats s'élève à 14,67€, vous demandez l'arrondi à 15,00€ et 33 centimes seront reversés à l'association.

    Nature & découvertes est la toute première enseigne de distribution spécialisée à proposer ce dispositif innovant de générosité.L’enseigne a fait le choix de s’engager aux côtés d’associations menant des projets à impact local.Ainsi les dons collectés sont reversés à 56 associationsd’intérêt général soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont par chacun des magasins. Parmi ces associations : notre association INECOBA que vous pourrez désormais soutenir en demandant L’ARRONDI aux magasins de Aéroville et Rosny-sous-Bois. Vos micro-dons permettront de financer notre projet : Sauvegarder le baobab, l'autre roi de la savane !

    Pour en savoir plus sur : L’ARRONDI :www.larrondi.org

     

    arrondi

  • Lancement du projet EDUCOBAOBAB à Rufisque au Sénégal

    Retrouvez les photos, vidéos sur la page Facebook de l'association :

    Cliquer ici

     

    Au terme d’un riche séjour ayant permis aux partenaires Aulnaysiens de lancer le projet « EDUCOBAOBAB » dans le cadre d’un partenariat multi-acteurs (Mairie Ville de Rufisque – Inspection de l’Education Nationale – Mouvement de la section départementale des écologistes du Sénégal – INECOBA-Sénégal et divers experts), la délégation d’Aulnay-Sous-Bois a été reçue en audience à 10h30mn par le Maire de la Ville, Mr Badara SENE, au Secrétariat Général de la Mairie.

    Après des échanges, empreints de cordialité et d’estime réciproque, le Maire de la Ville s’est réjoui du succès de la mission et a souhaité la pérennisation du présent projet non sans rappeler l’importance qu’il accorde à l’autre volet de notre partenariat avec Aulnay-Sous-Bois, la polyclinique municipale dont les travaux de réhabilitation vont bientôt commencer. Au terme de l’audience, l’équipe du Maire de la Ville en compagnie de la délégation d’Aulnay-Sous-Bois s’est retrouvée au Jardin publique municipal dans le sens de planter un baobab dénommé « Aulnay-Rufisque » et symbolisant le projet EDUCOBAOBAB.

    Avant de quitter Rufisque, la mission technique d’Aulnay-Sous-Bois a eu à tenir une séance de « débriefing » avec les porteurs du projet à Rufisque.

    La séance de restitution a montré que les objectifs de la mission ont été pleinement atteints à la grande satisfaction des deux parties.

    La délégation d’Aulnay-Sous-Bois quitte Rufisque ce soir du lundi 22 avril 2013 ravie d’avoir lancé un projet porteur dans un esprit « gagnant – gagnant » au profit des deux villes partenaires.

  • Le 'pain de singe', fruit du baobab, bientôt dans vos assiestes

    Le "pain de singe", fruit du baobab, va bientôt faire son apparition sur les étals des marchés des pays de l'Union européenne, après le feu vert de Bruxelles. Une nouvelle qui réjouit les Sénégalais, qui récoltent depuis toujours ce fruit très vitaminé, utilisé dans plusieurs cosmétiques.

    Vingt "arbres de vie", autre nom donné au baobab, entourent la maison de Delphine dans le village de Thiawe Thiawe (centre-ouest). "J'ai toujours ramassé les fruits des baobabs, depuis que je suis toute petite", raconte cette cultivatrice de 41 ans.

    Son quotidien s'est un peu amélioré depuis qu'elle a commencé à vendre les fruits ovales du baobab à une société sénégalaise, la Baobab Fruit Company, plutôt que d'écouler elle-même sa récolte. Et elle espère que l'accès au marché européen va lui permettre de voir l'avenir avec plus de sérénité.

    La Baobab Fruit Company affirme être la seule du Sénégal à produire industriellement de la pulpe de fruit de baobab séchée et utilisée pour la fabrication de produits cosmétiques ou de compléments alimentaires.

    Les baobabs sont tellement nombreux au Sénégal que le pays en a fait son emblème. Les villageois utilisent tout de l'arbre de vie... sauf le bois. Son fruit se mange, son écorce sert à construire de la corde, ses feuilles sont utilisées pour leurs vertus réputées tonifiantes. Les singes eux aussi raffolent du fruit du baobab, d'où son surnom.

    Selon le Centre international des cultures sous-exploitées de l'Université de Southampton (sud de la Grande-Bretagne), le pain de singe serait "un fruit de l'avenir", car riche en vitamines C, B1, B2 et regorgeant d'antioxydants. Des scientifiques avancent même qu'il recèle trois fois plus de vitamine C que les oranges et davantage de calcium qu'un verre de lait.

    "Le pain de singe, c'est bon pour les maux de ventre", assure Aloyse Tine qui vend également à Baobab Fruit Company les fruits oblongs au goût acidulé. Une nouvelle source de revenu qui, dit-il, lui "permet d'envoyer (ses) enfants à l'école".

    Le pain de singe avait su éveiller l'intérêt de PhytoTrade Africa, une organisation à but non lucratif qui promeut le commerce équitable de produits naturels. En 2006, PhytoTrade a lancé le processus qui a abouti le mois dernier à l'autorisation par Bruxelles du pain de singe dans l'Union européenne (UE).

    Conformément aux règles de l'UE, tout produit alimentaire "nouveau" - adjectif utilisé pour ce qui n'était pas consommé en Europe avant 1997 - doit recevoir une autorisation spéciale pour faire son entrée dans les magasins des 27.

    Cette "ouverture du marché européen fera vraiment la différence pour les communautés rurales pauvres (...) en leur procurant une source de revenu qui peut changer leur quotidien", estime Cyril Lombard, au nom de PhytoTrade.

    La Baobab Fruit Company dit avoir déjà constaté plus d'intérêt pour ses produits depuis quelques semaines.

    Normalement, "on collecte 150 à 200 tonnes par récolte. Il y a eu une explosion des demandes dans les dernières semaines", affirme Laudana Zorzella, responsable commerciale pour l'Afrique à la Baobab Fruit Company. La prochaine récolte pourrait être dix fois plus importante que la précédente, estime-t-elle.

    Le baobab n'est pas cultivé industriellement au Sénégal. La Baobab Fruit Company travaille donc en collaboration avec des villages et des organisations pour obtenir des fruits récoltés par des particuliers.

    Rien qu'au Sénégal, "nous pourrions collecter 13.000 tonnes de fruits" par an, estime Laudana Zorzella.

    Selon elle, des sociétés agro-alimentaires européennes vont consacrer encore environ huit mois de recherche sur ce fruit africain avant que les Européens ne puissent découvrir sa saveur dans des smoothies ou des barres de céréales.

    AFP
  • Le baobab (Adansonia digitata) : arbre sacré d'Afrique à grande capacité antioxydante

    Baobab Adansonia digitataLe baobab d'Afrique (ou Adansonia digitata) est l'arbre le plus caractéristique d'Afrique avec ses branches ressemblant à des racines. La multiplicité de ses usages (alimentaire, médicinale...) en fait l'une des espèces les plus utiles du Sahel.

    L'appellation du genre Adansonia tire son origine du nom de Michel Adanson, qui le décrit de manière approfondie pour la première fois en 1768 à la suite d'un voyage au Sénégal.

    Le baobab est un arbre qui a beaucoup d'importance au Sénégal, c'est d'ailleurs l'emblème du Sénégal. Cet arbre a une longévité exceptionnelle malgré que sa croissance soit lente. Selon des experts ''On trouve des spécimens qui seraient âgés de près de 2000 ans''.

    Au tronc massif ; adulte, il est reconnaissable à son tronc renflé pouvant atteindre une circonférence impressionnante, parfois 10 m. Surnommé par des scientifiques l'arbre pharmacien, l'arbre de vie, le baobab, une plante à usages multiples et à grande capacité antioxydant ! Sa capacité antioxydant flirte avec celle du jus de raisin. Elle contient quatre fois plus d'énergie que la banane : 387 kcal pour 100g (contre 87 kcal).

    Les vertus thérapeutiques de cette une plante à usages multiples ne sont plus à démontrer. Partout en Afrique, les différentes parties du baobab – racines, tronc, écorce, feuilles, pulpe, graines – sont exploitées à des fins thérapeutiques, nutritionnelles et dans la pharmacopée traditionnelle africaine où le baobab entre dans la préparation de nombreux remèdes, tout particulièrement pour les problèmes digestifs mais aussi pour ses vertus anti-inflammatoires.

    Des fruits de baobab comestiblesSes feuilles ont des vertus médicinales éprouvées : on y trouve de la gomme et du mucilage, très efficaces pour lutter contre la dysenterie.

    Elles sont diurétiques, diaphorétiques, toniques et généralement utilisées contre la fièvre, la diarrhée, la dysenterie, les coliques, le lumbago ou l'ophtalmie, le ver de Guinée, les infections urinaires.

    Leur efficacité dans le traitement de l'asthme est aussi prouvée. Les écorces fébrifuges traiteraient le paludisme, l'inflammation du tube digestif, la carie dentaire, le rachitisme, l'anorexie et le lumbago.

    Les racines fortifiantes sont indiquées dans le traitement du paludisme. La pulpe du fruit cicatrisante et fortifiant pour l'enfant, traiterait la diarrhée, la dysenterie, l'inflammation de l'intestin et du foie. Les fibres rouges emménagogues sont utilisées pour traiter l'aménorrhée chez la femme.

    Les graines galactagogues sont considérées comme remèdes dans le traitement de la carie dentaire, la gingivite, le paludisme, la rougeole et la gastrite. La sève est indiquée pour stopper la carie dentaire.

    La gomme utilisée comme désinfectant pour les blessures, demeure efficace dans le traitement des maux de fièvre.

    Les scientifiques attribuent au baobab des aspects nutritionnels et économiques.

    fruit baobab copie copieSon écorce offre des fibres très solides pour confectionner des cordes. Grillées, les graines de baobab peuvent remplacer le café. Riches en phosphate, elles sont aussi utilisées pour la fabrication de savon et d'engrais.

    La pulpe des fruits frais ou séchée (pain de singe) est utilisée pour la confection de boissons. Au Sénégal, la poudre de feuilles de baobab séchées ou « laalo », riches en calcium et en fer, est incorporée aux céréales ou aux sauces, notamment lors de la préparation du couscous de mil.

    A Dakar, la glace au « pain de singe », le nom donné à la pulpe blanchâtre entourant les graines du fruit de baobab, fait fureur.

    La pulpe est utilisée comme arôme dans les pâtisseries, comme complément alimentaire pour les femmes enceintes et comme médicament antifièvre. Ce nouveau commerce pourrait créer plusieurs milliers de nouveaux emplois.

  • Le Baobab consterné d'être encore considéré comme une herbe

    On nous interpelle souvent sur le fait que le baobab n'est pas un arbre mais une herbe ou autre chose que l'on définir mal ce qui paraît assez incroyable ! C'est comme si on se demandait si un chêne ou un érable était un arbre ou pas ! Difficile de savoir d'où vient cette rumeur....mais en tous les cas, on nous le répète souvent voir même affirme avec conviction que c'est  bel et bien une herbe. Tout le monde n'est pas botaniste, j'en conviens mais il suffit de s'intéresser quelques minutes à la définition d'un arbre pour se rendre compte que cette dénomination d'herbe est ridicule, insultante pour cet arbre emblématique de l'Afrique.

    Nous vous proposons ci-dessous un texte qui vous expliquera la définition d'un arbre et vous verrez que finalement même les palmiers et les bananiers peuvent être qualifiés d'arbre.

    On nous dit souvent que le baobab ne fait pas de cernes.... FAUX ! Voici ci-dessous la photo d'un baobab qui a été tronçonné et qui montre une structure interne bien concentrique de croissance. D'où vient cette rumeur ? Tout simplement du fait que si l'on rencontre des baobabs tombés à terre, les cernes s'estompent très vite en raison de la présence d'eau dans son tronc qui provoque ainsi une dégradation très rapide et donne l'impression qu'il ne fait pas de cernes. Quelques chercheurs se sont même penchés sur la reconstitution de paléoclimat par l'étude dendrochronologique de ces cernes et ont publiés leur résultat dans des revues scientifiques renommées. Allez maintenant leur dire que ce n'est pas un arbre.....

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    Nous vous proposons un petit texte de réflexion tiré du livre de Françis Hallé intitulé "Plaidoyer pour l'arbre" aux éditions Actes Sud. Françis Hallé est un biologiste et botaniste spécialisé dans l'architecture des arbres et de l'écologie des forêts tropicales humides. De 1986 à 2003, il a dirigé les missions scientifiques du "Radeau des cimes".

    La Hauteur au-dessus du sol

    Les arbres, tout le monde en conviendra, sont des végétaux qui tendent à s'élever à la verticale et qui finissent par atteindre une grande hauteur au-dessus du sol. Mais qu'est-ce qu'une grande hauteur ? Pour un observateur de la taille d'un escargot, un coquelicot est un végétal d'une grande hauteur. Une référence plus adéquate est la hauteur de l'être humain. Une question encore concernant la hauteur : ne serait-il pas plus réaliste de considérer la hauteur totale de l'arbre, plutôt que sa hauteur au-dessus du sol ? En Libye, région aride, la profondeur de la nappe phréatique impose au jujubier d'avoir des pivots de 60 m de hauteur, alors qu'il ne dépasse pas du sol que de 2 mètres. La hauteur de ces jujubiers est-elle de 62 mètres ? Indiscutablement oui en ce qui concerne leur biologie.

    Tronc, qui es-tu ?

    Toutes les définitions de l'arbre insistent - à juste titre - sur la présence d'un tronc. Le tronc se définit comme un organe en forme de colonne, de gros diamètre, qui élève le feuillage au-dessus des plantes concurrentes et les met à l'ombre.

    Peut-on imaginer un tronc sans cambium ?

    Les arbres sont souvent définis comme étant des végétaux ligneux, mais ce terme est ambigu. Ligneux peut signifier qui possède de la lignine, mais cette substance étant celle qui maintient les vaisseaux ouverts et leur permet de conduire l'eau, toutes les plantes vasculaires possèdent de la lignine, y compris les pissenlits, les arachides et les violettes, qui de toute évidence ne sont pas des arbres.

    Ligneux peut aussi vouloir dire qui possède du bois, cela revient partiellement au même puisque le bois est très riche en lignine. Mais cette acceptation soulève des difficultés. Des herbes comme la Luzerne, l'Héllébore accumulent à leur base, en vieillissant, des petites quantités de bois, sans pour autant devenir des arbres. Pour ces raisons, je préfère ne pas utiliser le terme ligneux.

    Le tronc d'un arbre est-il nécessairement formé de bois, ce tissu solide issu du fonctionnement d'un cambium ? un tronc a-t-il nécessairement un cambium et la définition du tronc doit-elle être cambiale ? La définition cambiale d'un tronc encore fréquente dans la botanique de ce début du 21ème siècle, donne la prééminence aux arbres que nous avons sous les œils, vivant à l'époque qui est la nôtre. Cette définition cambiale est également biaisée en faveur des régions tempérées de la Terre, celles où vivent les sociétés riches et les communautés scientifiques influentes; les palmiers, les fougères arborescentes et les pandanus, qui ont le défaut d'être d'origine tropicale, sont fréquemment oubliés des concepts, omis dans les définitions et absents des enseignements. Seul nos arbres à nous, ceux du Parc de Versailles, l'arboretum de Harvard ou des forêts du Rhin, sont jugés dignes d'être considérées comme des arbres; tel est le sentiment peu honorable - et pas du tout scientifique - que je crains de percevoir en arrière-plan de la définition cambiale du tronc.

    Est-ce qu'un arbre à forcement des branches ?

    Toutes les définitions de l'arbre, qu'elles soient classiques ou modernes, regardent comme inséparable de l'idée même d'arbre, le processus de la ramification et les branches qui en sont issues. A en croire mes prédécesseurs, un arbre sans branches serait aussi improbable, et sans doute aussi laid, qu'un cochon sans pattes à qui on aurait ôté la oreilles et la queue. Depuis que Corner a attiré l'attention sur les arbres monocaules, on sait que les régions tropicales en sont abondamment pourvues. Ces arbres sans branches appartiennent à des groupes botaniques variés : Fougères, Cycadales. Cette forme d'arbre particulière existe dans plus de 40 familles de Dicos et, chez les Monocs, une vaste famille pantropicale, celle des palmiers, et essentiellement constituée d'arbres sont branches.

    Une tentative de définition

    Un arbre est une plante à longue durée de vie, possédant un tronc de grande hauteur, autoportant, vertical et de gros diamètre, auquel sa structure et son anatomie confère une rigidité suffisante pour élever le feuillage au-dessus des plantes concurrentes pour la lumière; fréquemment, mais pas toujours, le tronc de l'arbre est porteur de branches. Les aspects quantitatifs - hauteur, diamètre, longévité - sont à évoluer par rapport aux dimensions et à la durée de vie de la personne humaine.