Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

baobab

  • La danse des Baobabs

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Deux graines emportées par le vent
    Tombent sur un sol fertile,
    Loin des oiseaux et des animaux.
    Au gré des saisons sèches et pluvieuses,
    Deux jeunes pousses vigoureuses
    Ont amorcé leur croissance laborieuse;
    Il y a de cela cent, cinq cents ou mille ans,
    Nul ne peut le dire…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Alors que les troncs et les ramures
    Prennent forme et s’élancent vers le ciel
    Les racines et les feuilles
    Doucement se croisent et s’entremêlent.
    Le contact se fait d’abord furtif,
    Le temps de s’apprivoiser
    Le temps de s’habituer à ce proche voisin
    Le temps de le connaître, de le supporter…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Au fil des ans et des saisons
    Les troncs se rapprochent de plus en plus
    Les écorces noueuses et massives
    Commencent à se toucher,
    Le contact devient plus intime,
    Les branches s’entrelacent et s’épousent,
    Les feuilles vibrent et chantent sous le vent,
    Les mêmes rythmes, les mêmes harmonies…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    Le temps cet inlassable complice,
    Accentue la croissance des essences,
    Lie et marie chaque jour un peu plus les deux géants,
    Unissant dans une magnifique torsade la terre et le ciel.
    Les formes se confondent, s’ajustent et s’accordent,
    La musique de la brousse les enveloppe.
    Ils sont prêts et amorcent enfin
    La danse du sahel,
    La danse de la terre et du ciel…
    Leurs pas sont lents mais réels,
    Unis à la terre et au ciel
    Ils dansent pour l’éternité
    Au milieu de leurs frères étonnés…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw,
    J’ai vu et caressé
    Deux Baobabs enlacés
    Qui dansaient pour l’éternité…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw,
    Deux géants m’ont entrainé dans leur danse,
    Deux géants m’ont émerveillé
    Par leur grandeur et leur douceur,
    Deux géants m’ont parlé d’amour et d’éternité…

    Dans la brousse sahélienne
    Sur un plateau dominant la rivière Sirba
    Aux limites du hameau de Mandaw
    Deux Baobabs enlacés dansent pour l’éternité…

    François Clavel Gay
    Tiawa Niger octobre 2008

  • La destruction du Baobab de la place de la Mairie du Gosier : le patrimoine guadeloupéen en danger

    Chers amoureux de l'environnement et des arbres,

    Depuis quelques années maintenant, plusieurs membres de l'INECOBA se sont consacrés à l'étude des baobabs au Sénégal mais, comme vous devez le savoir, les baobabs (Adansonia digitata) se retrouvent également dans les DOM/TOM en Nouvelle-Calédonie, Guyane, Martinique ou encore en Guadeloupe. Ces arbres multi-centenaires sont de véritables mémoires vivantes d'une histoire passée, qu'il faut absolument préserver et qui pour certains devraient pouvoir un jour être inscrit au titre du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Nous n'avons pas le nombre exact de baobabs présents dans les DOM/TOM mais en Martinique et Guadeloupe, il est sûr que leur nombre se compte sur le doigt d'une main. Abattre un baobab n'est donc plus anodin dans ce contexte…Il y a quelques mois, nous avons reçu un message inquiétant d'un internaute qui nous faisait part de la destruction d'un des rares baobabs encore présents à la Guadeloupe.

    Le Baobab "envahisseur" de l'Hôtel de ville sur la commune du Gosier

    Dans le magazine d'information de la ville du Gosier [Gosier actu – Mars 2007 - pages 8 et 9], on pouvait lire : Les travaux d'extension de l'Hôtel de Ville

    "Compte tenu de l'évolution démographique croissante du Gosier (recensement complémentaire de 2006 : 29 460 habitants) et de l'importance de plus en plus grande de ses missions de service public, il s'avérait éminemment nécessaire d'agrandir la mairie, d'autant que le regroupement d'un certain nombre de service éclatés s'imposait. Le nouveau bâtiment très moderne épousera l'architecture actuelle. Ils seront tous deux reliés par diverses passerelles et couloirs. Il a fallu de ce fait, démolir la place située en amont du square de la rénovation. Cette place peu fréquentée justifiait amplement qu'on puisse agrandir la mairie pour des raisons d'intérêt public, à savoir, une plus grande fonctionnalité des services au profit de la population. Il importe de souligner que l'arbre déraciné, réputé envahissant et préjudiciable aux infrastructures attenantes, n'était pas un baobab, mais un sablier. Son déracinement permettra d'aménager un parking souterrain vu l'importante pénurie de places de stationnement existant au Gosier."

    Le Baobab de l'Hôtel de ville du Gosier à gauche de la photo quelques jours avant son abattage

    Suite à cette publication, on ne peut rester indifférent et cela nous amène à plusieurs réactions :

    • L'arbre est bel et bien un baobab, Adansonia digitata, sans aucun doute et pas besoin d'être expert pour le voir tout de suite. Il est donc très surprenant que l'équipe municipale et en particulier le service des espaces verts ne sache reconnaître cet arbre et le fait de le requalifier en sablier semble être juste là pour justifier l'abattage d'une essence plus classique dans le paysage guadeloupéen.
    • Est-il d'intérêt public de détruire un arbre chargé d'histoire dont leur nombre en Guadeloupe se compte sur les doigts d'une main ? Au moment où les inquiétudes sont grandissantes sur notre environnement et la disparition de ses richesses naturelles, cet acte est de nos jours inacceptable !
    • A-t-il été envisagé d'autres solutions : intégration de l'arbre dans une architecture contemporaine, transplantation

    Le baobab a été déraciné fin avril 2007.... Le tronc a été coupé à 6 m de haut et jeté dans un coin, et malgré tout il continue à pousser. En effet, les baobabs ont une faculté extraordinaire de résistance et de regénération. Même abattus, tombés au sol, ils peuvent très bien repartir si ce n'est que quelques racines sont encore présentes ou bien qu'une partie de l'arbre se retrouve enfoncé dans le substrat. Il aurait donc été très facile de replanter cet arbre qui faisait partie du patrimoine de la Guadeloupe.

    Il se pose aussi la question de l'âge de cet arbre. Il est fort probable que ce baobab soit centenaire même si nous n'en avons pas la confirmation. Une petite recherche s'impose donc et des documents doivent obligatoirement exister à ce sujet à conditions que les services municipaux répondent favorablement à notre demande….ce qui doit être le cas d'un service public.

    Il est fort probable que le baobab du Gosier a été rapporté au cours du 19ième siècle lors des échanges commerciaux entre l'Asie et/ou l'Afrique. Par exemple, l'arbre-à-pain, le manguier, la canne à sucre, le bananier, le flamboyant, etc... ont étés importés d'Asie par les colons et non d'Afrique comme on pourrait le croire.

    Un courrier sera prochainement adressé au Maire et services municipaux. Nous vous tiendrons bien entendu au courant des retours que nous pourrons en avoir

    Les baobabs ne naissent pas centenaires, mais aspirent à le devenir....
  • La poudre de pulpe de fruit du Baobab : un trésor nutritionnel sacré

     

    Le fruit du baobab, encore appelé pain de singe dans son utilisation traditionnelle, est une capsule oblongue-ovoïde de 10 cm de diamètre et de 20 cm de long. Il renferme une pulpe blanche et farineuse, appelée endocarpe, contenant plusieurs centaines de graines. Cette pulpe, fraîche ou sèche, mélangée à de l’eau donne une boisson rafraîchissante nommée bouye ou jus de bouye. La pulpe de ce baobab d’Afrique a obtenu l’agrément nouvel aliment (Novel food) en 2008 au sein de la communauté européenne et l’Afssa a émis un avis favorable le 20 septembre 2007 sur l’emploi de la pulpe déshydratée en tant qu’ingrédient (Afssa – Saisine n° 2007-SA-0241). L’agence de sécurité sanitaire indique que « L’usage traditionnel médical de la pulpe est répandu en Afrique, en particulier comme matière première à consistance de mucilage pour nettoyer les plaies. Elle est également utilisée comme antidysentérique, du fait de sa richesse en pectines. La pulpe est par ailleurs utilisée dans l’alimentation en Afrique, où elle est appréciée pour sa consistance farineuse et son goût légèrement acidulé. La pulpe des fruits de baobab est utilisée fraîche ou séchée dans la fabrication de boissons ou comme ingrédient alimentaire par de nombreuses populations d’Afrique de l’Ouest et du Sud.»

    Quelle est la composition de cette pulpe de fruit de baobab ?

    Cette pulpe possède une densité calorique relativement basse mais surtout recèle bien des trésors nutritionnels puisqu’elle regorge de fibres, solubles et insolubles, de vitamines C, A, B1, B2 et de minéraux essentiels comme le calcium, le potassium, le fer et le manganèse.

    Elle est naturellement riche en :

    ● Vitamine C (elle en contient 3 fois plus que le kiwi !), reconnue pour son fort pouvoir antioxydant et ses multiples fonctions au sein de l’organisme (système immunitaire, synthèse du collagène, amélioration de l’absorption du fer alimentaire…)
    ● Calcium (elle en contient 2 fois plus que le lait !), qui intervient également de diverses façons dans l’équilibre des fonctions (ossature, dentition, coagulation sanguine, contraction musculaire, conduction nerveuse…)
    ● Potassium (elle en contient 6 fois plus que la banane !), nécessaire au bon maintien de l’équilibre sodium/potassium et donc de la tension artérielle.
    ● Manganèse qui joue un rôle antioxydant important.
    ● Fibres solubles et insolubles qui permettent un rééquilibrage de la flore intestinale, et le retour à un fonctionnement optimal du transit.

    Elle est également une bonne source de :

    ● Fer qui joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et la formation des globules rouges.
    ● Vitamine A qui assure une bonne vision et favorise la croissance osseuse.
    ● Phosphore qui est un des composants des membranes cellulaires et permet l’équilibre phosphocalcique de l’organisme.
    Par chromatographie, on remarque aussi la présence de Bêta-sitostérol, un composé de la famille des phytostérols qui dans l’intestin, entre en compétition avec le cholestérol et diminue son passage dans le sang. Le cholestérol est alors éliminé dans les selles et son taux sanguin diminue.

    Pourquoi et pour qui la conseiller ?

    Pour la forme et l’énergie
    De par sa richesse en nutriments, elle constitue à elle seule un excellent complément pour la remise en forme en ce début de printemps. Elle est particulièrement recommandée à tous vos clients désirant retrouver et/ou conserver naturellement une bonne vitalité : les séniors, les enfants en pleine croissance, les étudiants, les actifs qui traversent des épisodes de stress ou de fatigue passagère, ou tout simplement pour éviter le coup de barre de 10h …
    Pour rééquilibrer le transit intestinal
    Sa forte teneur en fibres, solubles et insolubles, permet de réguler le confort et le transit intestinal. Traditionnellement cette pulpe fraîche est utilisée comme anti diarrhéique.

    * Apports Journaliers Recommandés pour un adulte


    Comment la conseiller ?

    Cette fine poudre acidulée de couleur blanc crème peut être recommandée sous forme de gélules, de comprimés ou directement de poudre à diluer dans de l’eau, du jus de fruits frais, des smoothies maison, des boissons végétales ou à ajouter aux yaourts, compotes, tartes et gâteaux.
    Pour les enfants et les adolescents, basez-vous sur 1 cuillère à café par jour et pour les adultes, vous pouvez recommander de 2 à 4 cuillères, soit environ 5 à 10 grammes par jour en plusieurs prises.



    Contre-indications et effets secondaires

    Même si l’utilisation de la poudre de pulpe de baobab est sûre et ne présente pas de risques toxicologiques, il semble toutefois qu’un effet laxatif se manifeste en cas de consommation excessive, et un inconfort digestif est relevé pour une consommation de pulpe supérieure à 20 g/j.

    Nour A.A. (1980). Chemical composition of baobab fruit (Adansonia digitata L.). Trop.Sci 22:383-8.

    Article original publié : www.biolineaires.com
     
     
  • La productivité du baobab connaît une baisse drastique au Sénégal

    Un chercheur du Fonds national de recherches agricoles et agro-alimentaires (FNRAA) a signalé, mercredi, à Kolda (sud), "la baisse drastique de la productivité" du baobab, lors d'un atelier sur l'avenir de cette espèce arboricole.

    Tamsir Mbaye, coordonnateur du FNRAA, a évoqué "l’absence de régénération naturelle [du baobab] et la baisse drastique de sa productivité".

    Quatre-vingt dix pour cent des baobabs étudiés par le FNRAA sont dans un état de "vieillissement", selon M. Mbaye.

    Le FNRAA, organisateur de l’atelier, affirme que cet arbre fait partie des principales espèces ligneuses à usages multiples des parcs agroforestiers du Sahel.

    Tamsir Mbaye a préconisé "l’introduction des technologies de greffage, pour raccourcir le cycle de production du baobab, de 20 à trois ans".

    Les participants venus des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor ont cherché à évaluer les résultats d’un projet de recherche du FNRAA dédié au baobab.

    Ils souhaitent la création de "comités de gestion des parcs à baobab", dans les zones où existe cette espèce, l’un des symboles de la nation sénégalaise.

    Agence de Presse Sénégalaise

  • La Ville d'Aulnay-sous-Bois soutient notre projet "Au Chevet des Baobabs"

    La ville d'Aulnay-sous-Bois vient d'attribuer à notre association une subvention exceptionnelle dans le cadre de notre projet D-carte intitulé "Au chevet des Baobabs" (délibération au conseil municipal du 23/11/2010). Une projection de notre court-métrage intitulé "Histoire de graine" sera organisé au cours du premier trimestre  2011 sur la ville, probablement à la Maison de l'Environnement.

  • Lancement de L’ARRONDI chez Nature & Découvertes

    Pour soutenir notre association, demandez L’ARRONDI en caisse chez Nature & Découvertes !

     

    Dès le 14 mars 2015, l’enseigne Nature & Découvertes offrira la possibilité à ses clients de demander L’ARRONDI de leurs achats en caissepour soutenir des associations locales.

    Développé par l’entreprise sociale agréée solidaire microDON, L’ARRONDI en caisse est un dispositif de générosité qui permet aux clients d’enseignes partenaires de demander L’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur.La différence est reversée à des associations partenaires de l’enseigne pour financer des actions de solidarité. Exemple : le montant de vos achats s'élève à 14,67€, vous demandez l'arrondi à 15,00€ et 33 centimes seront reversés à l'association.

    Nature & découvertes est la toute première enseigne de distribution spécialisée à proposer ce dispositif innovant de générosité.L’enseigne a fait le choix de s’engager aux côtés d’associations menant des projets à impact local.Ainsi les dons collectés sont reversés à 56 associationsd’intérêt général soutenues par la Fondation Nature & Découvertes qui ont été sélectionnées en amont par chacun des magasins. Parmi ces associations : notre association INECOBA que vous pourrez désormais soutenir en demandant L’ARRONDI aux magasins de Aéroville et Rosny-sous-Bois. Vos micro-dons permettront de financer notre projet : Sauvegarder le baobab, l'autre roi de la savane !

    Pour en savoir plus sur : L’ARRONDI :www.larrondi.org

     

    arrondi

  • Lancement du projet EDUCOBAOBAB à Rufisque au Sénégal

    Retrouvez les photos, vidéos sur la page Facebook de l'association :

    Cliquer ici

     

    Au terme d’un riche séjour ayant permis aux partenaires Aulnaysiens de lancer le projet « EDUCOBAOBAB » dans le cadre d’un partenariat multi-acteurs (Mairie Ville de Rufisque – Inspection de l’Education Nationale – Mouvement de la section départementale des écologistes du Sénégal – INECOBA-Sénégal et divers experts), la délégation d’Aulnay-Sous-Bois a été reçue en audience à 10h30mn par le Maire de la Ville, Mr Badara SENE, au Secrétariat Général de la Mairie.

    Après des échanges, empreints de cordialité et d’estime réciproque, le Maire de la Ville s’est réjoui du succès de la mission et a souhaité la pérennisation du présent projet non sans rappeler l’importance qu’il accorde à l’autre volet de notre partenariat avec Aulnay-Sous-Bois, la polyclinique municipale dont les travaux de réhabilitation vont bientôt commencer. Au terme de l’audience, l’équipe du Maire de la Ville en compagnie de la délégation d’Aulnay-Sous-Bois s’est retrouvée au Jardin publique municipal dans le sens de planter un baobab dénommé « Aulnay-Rufisque » et symbolisant le projet EDUCOBAOBAB.

    Avant de quitter Rufisque, la mission technique d’Aulnay-Sous-Bois a eu à tenir une séance de « débriefing » avec les porteurs du projet à Rufisque.

    La séance de restitution a montré que les objectifs de la mission ont été pleinement atteints à la grande satisfaction des deux parties.

    La délégation d’Aulnay-Sous-Bois quitte Rufisque ce soir du lundi 22 avril 2013 ravie d’avoir lancé un projet porteur dans un esprit « gagnant – gagnant » au profit des deux villes partenaires.

  • Le 'pain de singe', fruit du baobab, bientôt dans vos assiestes

    Le "pain de singe", fruit du baobab, va bientôt faire son apparition sur les étals des marchés des pays de l'Union européenne, après le feu vert de Bruxelles. Une nouvelle qui réjouit les Sénégalais, qui récoltent depuis toujours ce fruit très vitaminé, utilisé dans plusieurs cosmétiques.

    Vingt "arbres de vie", autre nom donné au baobab, entourent la maison de Delphine dans le village de Thiawe Thiawe (centre-ouest). "J'ai toujours ramassé les fruits des baobabs, depuis que je suis toute petite", raconte cette cultivatrice de 41 ans.

    Son quotidien s'est un peu amélioré depuis qu'elle a commencé à vendre les fruits ovales du baobab à une société sénégalaise, la Baobab Fruit Company, plutôt que d'écouler elle-même sa récolte. Et elle espère que l'accès au marché européen va lui permettre de voir l'avenir avec plus de sérénité.

    La Baobab Fruit Company affirme être la seule du Sénégal à produire industriellement de la pulpe de fruit de baobab séchée et utilisée pour la fabrication de produits cosmétiques ou de compléments alimentaires.

    Les baobabs sont tellement nombreux au Sénégal que le pays en a fait son emblème. Les villageois utilisent tout de l'arbre de vie... sauf le bois. Son fruit se mange, son écorce sert à construire de la corde, ses feuilles sont utilisées pour leurs vertus réputées tonifiantes. Les singes eux aussi raffolent du fruit du baobab, d'où son surnom.

    Selon le Centre international des cultures sous-exploitées de l'Université de Southampton (sud de la Grande-Bretagne), le pain de singe serait "un fruit de l'avenir", car riche en vitamines C, B1, B2 et regorgeant d'antioxydants. Des scientifiques avancent même qu'il recèle trois fois plus de vitamine C que les oranges et davantage de calcium qu'un verre de lait.

    "Le pain de singe, c'est bon pour les maux de ventre", assure Aloyse Tine qui vend également à Baobab Fruit Company les fruits oblongs au goût acidulé. Une nouvelle source de revenu qui, dit-il, lui "permet d'envoyer (ses) enfants à l'école".

    Le pain de singe avait su éveiller l'intérêt de PhytoTrade Africa, une organisation à but non lucratif qui promeut le commerce équitable de produits naturels. En 2006, PhytoTrade a lancé le processus qui a abouti le mois dernier à l'autorisation par Bruxelles du pain de singe dans l'Union européenne (UE).

    Conformément aux règles de l'UE, tout produit alimentaire "nouveau" - adjectif utilisé pour ce qui n'était pas consommé en Europe avant 1997 - doit recevoir une autorisation spéciale pour faire son entrée dans les magasins des 27.

    Cette "ouverture du marché européen fera vraiment la différence pour les communautés rurales pauvres (...) en leur procurant une source de revenu qui peut changer leur quotidien", estime Cyril Lombard, au nom de PhytoTrade.

    La Baobab Fruit Company dit avoir déjà constaté plus d'intérêt pour ses produits depuis quelques semaines.

    Normalement, "on collecte 150 à 200 tonnes par récolte. Il y a eu une explosion des demandes dans les dernières semaines", affirme Laudana Zorzella, responsable commerciale pour l'Afrique à la Baobab Fruit Company. La prochaine récolte pourrait être dix fois plus importante que la précédente, estime-t-elle.

    Le baobab n'est pas cultivé industriellement au Sénégal. La Baobab Fruit Company travaille donc en collaboration avec des villages et des organisations pour obtenir des fruits récoltés par des particuliers.

    Rien qu'au Sénégal, "nous pourrions collecter 13.000 tonnes de fruits" par an, estime Laudana Zorzella.

    Selon elle, des sociétés agro-alimentaires européennes vont consacrer encore environ huit mois de recherche sur ce fruit africain avant que les Européens ne puissent découvrir sa saveur dans des smoothies ou des barres de céréales.

    AFP
  • Le baobab (Adansonia digitata) : arbre sacré d'Afrique à grande capacité antioxydante

    Baobab Adansonia digitataLe baobab d'Afrique (ou Adansonia digitata) est l'arbre le plus caractéristique d'Afrique avec ses branches ressemblant à des racines. La multiplicité de ses usages (alimentaire, médicinale...) en fait l'une des espèces les plus utiles du Sahel.

    L'appellation du genre Adansonia tire son origine du nom de Michel Adanson, qui le décrit de manière approfondie pour la première fois en 1768 à la suite d'un voyage au Sénégal.

    Le baobab est un arbre qui a beaucoup d'importance au Sénégal, c'est d'ailleurs l'emblème du Sénégal. Cet arbre a une longévité exceptionnelle malgré que sa croissance soit lente. Selon des experts ''On trouve des spécimens qui seraient âgés de près de 2000 ans''.

    Au tronc massif ; adulte, il est reconnaissable à son tronc renflé pouvant atteindre une circonférence impressionnante, parfois 10 m. Surnommé par des scientifiques l'arbre pharmacien, l'arbre de vie, le baobab, une plante à usages multiples et à grande capacité antioxydant ! Sa capacité antioxydant flirte avec celle du jus de raisin. Elle contient quatre fois plus d'énergie que la banane : 387 kcal pour 100g (contre 87 kcal).

    Les vertus thérapeutiques de cette une plante à usages multiples ne sont plus à démontrer. Partout en Afrique, les différentes parties du baobab – racines, tronc, écorce, feuilles, pulpe, graines – sont exploitées à des fins thérapeutiques, nutritionnelles et dans la pharmacopée traditionnelle africaine où le baobab entre dans la préparation de nombreux remèdes, tout particulièrement pour les problèmes digestifs mais aussi pour ses vertus anti-inflammatoires.

    Des fruits de baobab comestiblesSes feuilles ont des vertus médicinales éprouvées : on y trouve de la gomme et du mucilage, très efficaces pour lutter contre la dysenterie.

    Elles sont diurétiques, diaphorétiques, toniques et généralement utilisées contre la fièvre, la diarrhée, la dysenterie, les coliques, le lumbago ou l'ophtalmie, le ver de Guinée, les infections urinaires.

    Leur efficacité dans le traitement de l'asthme est aussi prouvée. Les écorces fébrifuges traiteraient le paludisme, l'inflammation du tube digestif, la carie dentaire, le rachitisme, l'anorexie et le lumbago.

    Les racines fortifiantes sont indiquées dans le traitement du paludisme. La pulpe du fruit cicatrisante et fortifiant pour l'enfant, traiterait la diarrhée, la dysenterie, l'inflammation de l'intestin et du foie. Les fibres rouges emménagogues sont utilisées pour traiter l'aménorrhée chez la femme.

    Les graines galactagogues sont considérées comme remèdes dans le traitement de la carie dentaire, la gingivite, le paludisme, la rougeole et la gastrite. La sève est indiquée pour stopper la carie dentaire.

    La gomme utilisée comme désinfectant pour les blessures, demeure efficace dans le traitement des maux de fièvre.

    Les scientifiques attribuent au baobab des aspects nutritionnels et économiques.

    fruit baobab copie copieSon écorce offre des fibres très solides pour confectionner des cordes. Grillées, les graines de baobab peuvent remplacer le café. Riches en phosphate, elles sont aussi utilisées pour la fabrication de savon et d'engrais.

    La pulpe des fruits frais ou séchée (pain de singe) est utilisée pour la confection de boissons. Au Sénégal, la poudre de feuilles de baobab séchées ou « laalo », riches en calcium et en fer, est incorporée aux céréales ou aux sauces, notamment lors de la préparation du couscous de mil.

    A Dakar, la glace au « pain de singe », le nom donné à la pulpe blanchâtre entourant les graines du fruit de baobab, fait fureur.

    La pulpe est utilisée comme arôme dans les pâtisseries, comme complément alimentaire pour les femmes enceintes et comme médicament antifièvre. Ce nouveau commerce pourrait créer plusieurs milliers de nouveaux emplois.

  • Le Baobab consterné d'être encore considéré comme une herbe

    On nous interpelle souvent sur le fait que le baobab n'est pas un arbre mais une herbe ou autre chose que l'on définir mal ce qui paraît assez incroyable ! C'est comme si on se demandait si un chêne ou un érable était un arbre ou pas ! Difficile de savoir d'où vient cette rumeur....mais en tous les cas, on nous le répète souvent voir même affirme avec conviction que c'est  bel et bien une herbe. Tout le monde n'est pas botaniste, j'en conviens mais il suffit de s'intéresser quelques minutes à la définition d'un arbre pour se rendre compte que cette dénomination d'herbe est ridicule, insultante pour cet arbre emblématique de l'Afrique.

    Nous vous proposons ci-dessous un texte qui vous expliquera la définition d'un arbre et vous verrez que finalement même les palmiers et les bananiers peuvent être qualifiés d'arbre.

    On nous dit souvent que le baobab ne fait pas de cernes.... FAUX ! Voici ci-dessous la photo d'un baobab qui a été tronçonné et qui montre une structure interne bien concentrique de croissance. D'où vient cette rumeur ? Tout simplement du fait que si l'on rencontre des baobabs tombés à terre, les cernes s'estompent très vite en raison de la présence d'eau dans son tronc qui provoque ainsi une dégradation très rapide et donne l'impression qu'il ne fait pas de cernes. Quelques chercheurs se sont même penchés sur la reconstitution de paléoclimat par l'étude dendrochronologique de ces cernes et ont publiés leur résultat dans des revues scientifiques renommées. Allez maintenant leur dire que ce n'est pas un arbre.....

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    Nous vous proposons un petit texte de réflexion tiré du livre de Françis Hallé intitulé "Plaidoyer pour l'arbre" aux éditions Actes Sud. Françis Hallé est un biologiste et botaniste spécialisé dans l'architecture des arbres et de l'écologie des forêts tropicales humides. De 1986 à 2003, il a dirigé les missions scientifiques du "Radeau des cimes".

    La Hauteur au-dessus du sol

    Les arbres, tout le monde en conviendra, sont des végétaux qui tendent à s'élever à la verticale et qui finissent par atteindre une grande hauteur au-dessus du sol. Mais qu'est-ce qu'une grande hauteur ? Pour un observateur de la taille d'un escargot, un coquelicot est un végétal d'une grande hauteur. Une référence plus adéquate est la hauteur de l'être humain. Une question encore concernant la hauteur : ne serait-il pas plus réaliste de considérer la hauteur totale de l'arbre, plutôt que sa hauteur au-dessus du sol ? En Libye, région aride, la profondeur de la nappe phréatique impose au jujubier d'avoir des pivots de 60 m de hauteur, alors qu'il ne dépasse pas du sol que de 2 mètres. La hauteur de ces jujubiers est-elle de 62 mètres ? Indiscutablement oui en ce qui concerne leur biologie.

    Tronc, qui es-tu ?

    Toutes les définitions de l'arbre insistent - à juste titre - sur la présence d'un tronc. Le tronc se définit comme un organe en forme de colonne, de gros diamètre, qui élève le feuillage au-dessus des plantes concurrentes et les met à l'ombre.

    Peut-on imaginer un tronc sans cambium ?

    Les arbres sont souvent définis comme étant des végétaux ligneux, mais ce terme est ambigu. Ligneux peut signifier qui possède de la lignine, mais cette substance étant celle qui maintient les vaisseaux ouverts et leur permet de conduire l'eau, toutes les plantes vasculaires possèdent de la lignine, y compris les pissenlits, les arachides et les violettes, qui de toute évidence ne sont pas des arbres.

    Ligneux peut aussi vouloir dire qui possède du bois, cela revient partiellement au même puisque le bois est très riche en lignine. Mais cette acceptation soulève des difficultés. Des herbes comme la Luzerne, l'Héllébore accumulent à leur base, en vieillissant, des petites quantités de bois, sans pour autant devenir des arbres. Pour ces raisons, je préfère ne pas utiliser le terme ligneux.

    Le tronc d'un arbre est-il nécessairement formé de bois, ce tissu solide issu du fonctionnement d'un cambium ? un tronc a-t-il nécessairement un cambium et la définition du tronc doit-elle être cambiale ? La définition cambiale d'un tronc encore fréquente dans la botanique de ce début du 21ème siècle, donne la prééminence aux arbres que nous avons sous les œils, vivant à l'époque qui est la nôtre. Cette définition cambiale est également biaisée en faveur des régions tempérées de la Terre, celles où vivent les sociétés riches et les communautés scientifiques influentes; les palmiers, les fougères arborescentes et les pandanus, qui ont le défaut d'être d'origine tropicale, sont fréquemment oubliés des concepts, omis dans les définitions et absents des enseignements. Seul nos arbres à nous, ceux du Parc de Versailles, l'arboretum de Harvard ou des forêts du Rhin, sont jugés dignes d'être considérées comme des arbres; tel est le sentiment peu honorable - et pas du tout scientifique - que je crains de percevoir en arrière-plan de la définition cambiale du tronc.

    Est-ce qu'un arbre à forcement des branches ?

    Toutes les définitions de l'arbre, qu'elles soient classiques ou modernes, regardent comme inséparable de l'idée même d'arbre, le processus de la ramification et les branches qui en sont issues. A en croire mes prédécesseurs, un arbre sans branches serait aussi improbable, et sans doute aussi laid, qu'un cochon sans pattes à qui on aurait ôté la oreilles et la queue. Depuis que Corner a attiré l'attention sur les arbres monocaules, on sait que les régions tropicales en sont abondamment pourvues. Ces arbres sans branches appartiennent à des groupes botaniques variés : Fougères, Cycadales. Cette forme d'arbre particulière existe dans plus de 40 familles de Dicos et, chez les Monocs, une vaste famille pantropicale, celle des palmiers, et essentiellement constituée d'arbres sont branches.

    Une tentative de définition

    Un arbre est une plante à longue durée de vie, possédant un tronc de grande hauteur, autoportant, vertical et de gros diamètre, auquel sa structure et son anatomie confère une rigidité suffisante pour élever le feuillage au-dessus des plantes concurrentes pour la lumière; fréquemment, mais pas toujours, le tronc de l'arbre est porteur de branches. Les aspects quantitatifs - hauteur, diamètre, longévité - sont à évoluer par rapport aux dimensions et à la durée de vie de la personne humaine.

  • Le Baobab de 100 ans d'Aulnay-sous-Bois (serres municipales)

    En mars 2010, un baobab de plus de 100 ans a fait son entrée aux serres municipales d'Aulnay-sous-Bois. Après un petit temps d'acclimatation, il a été planté dans la serre tropicale, espace qui a été récemment réaménagé, en compagnie de papayers, bananiers. En quelques mois, le baobab a développé de nouvelles branches qui atteignent déjà le haut de la serre....soit plus de 1,5 m de pousse ! Son acclimatation dans ce nouvel environnement lui a été plus que profitable !

    Les nouvelles branches se sont lignifiées en quelques mois et les feuilles digitées atteignent 25 cm et sont similaires à celles observées sur les baobabs présents au Sénégal dans leur milieu naturel. Nous avons donc procéder cet après-midi à une taille pour supprimer les branches disgracieuses qui cachaient en partie le tronc. Rien n'a été jeté car les branches se bouturent bien !

    Nous attendons avec impatience l'année prochaine...dans l'espoir de le voir fleurir ce qui serait une première en France !

  • Le baobab de la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte

    La Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte possède l'un des plus gros exemples de baobab (Adansonia digitata) présent en France métropolitaine en serre tropicale. Son âge est estimé autour de 45 ans environ. Il été offert par un chef de terre du nord-ouest du Burkina Faso en novembre 1995. Après 2 mois de voyage en container maritime, il a été planté en février 1996. Une exposition photographique sur les baobabs du W au Burkina Faso y a même été consacrée.

    Baobab (A. digitata) planté en février 1996 à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte autour d'une exposition sur les baobabs du W au Burkina Faso. © Samuel MARTIN

    Ce baobab a été déménagé il y a quelques mois; il a été transplanté dans la serre tropicale. Pour l'instant ses feuilles ne se sont pas encore développées mais il devrait repartir d'ici quelques mois. Un panneau présentant le baobab sera installé d'ici quelques mois au pied de celui-ci en partenariat avec notre association. De même plusieurs projets seront lancés l'année prochaine...restez donc à l'écoute !

    Nous vous invitons aussi à découvrir les photos de la Ferme aux Crocodiles et son ambiance tropicale ici : cliquer ici

  • Le baobab est-il un arbre ?

    Nous vous proposons un petit texte de réflexion tiré du livre de Françis Hallé intitulé "Plaidoyer pour l'arbre" aux éditions Actes Sud. Françis Hallé est un biologiste et botaniste spécialisé dans l'architecture des arbres et de l'écologie des forêts tropicales humides. De 1986 à 2003, il a dirigé les missions scientifiques du "Radeau des cimes".

    La Hauteur au-dessus du sol

    Les arbres, tout le monde en conviendra, sont des végétaux qui tendent à s'élever à la verticale et qui finissent par atteindre une grande hauteur au-dessus du sol. Mais qu'est-ce qu'une grande hauteur ? Pour un observateur de la taille d'un escargot, un coquelicot est un végétal d'une grande hauteur. Une référence plus adéquate est la hauteur de l'être humain. Une question encore concernant la hauteur : ne serait-il pas plus réaliste de considérer la hauteur totale de l'arbre, plutôt que sa hauteur au-dessus du sol ? En Libye, région aride, la profondeur de la nappe phréatique impose au jujubier d'avoir des pivots de 60 m de hauteur, alors qu'il ne dépasse pas du sol que de 2 mètres. La hauteur de ces jujubiers est-elle de 62 mètres ? Indiscutablement oui en ce qui concerne leur biologie.

    Tronc, qui es-tu ?

    Toutes les définitions de l'arbre insistent - à juste titre - sur la présence d'un tronc. Le tronc se définit comme un organe en forme de colonne, de gros diamètre, qui élève le feuillage au-dessus des plantes concurrentes et les met à l'ombre.

    Peut-on imaginer un tronc sans cambium ?

    Les arbres sont souvent définis comme étant des végétaux ligneux, mais ce terme est ambigu. Ligneux peut signifier qui possède de la lignine, mais cette substance étant celle qui maintient les vaisseaux ouverts et leur permet de conduire l'eau, toutes les plantes vasculaires possèdent de la lignine, y compris les pissenlits, les arachides et les violettes, qui de toute évidence ne sont pas des arbres.

    Ligneux peut aussi vouloir dire qui possède du bois, cela revient partiellement au même puisque le bois est très riche en lignine. Mais cette acceptation soulève des difficultés. Des herbes comme la Luzerne, l'Héllébore accumulent à leur base, en vieillissant, des petites quantités de bois, sans pour autant devenir des arbres. Pour ces raisons, je préfère ne pas utiliser le terme ligneux.

    Le tronc d'un arbre est-il nécessairement formé de bois, ce tissu solide issu du fonctionnement d'un cambium ? un tronc a-t-il nécessairement un cambium et la définition d'u tronc doit-elle être cambiale ? La définition cambiale d'un tronc encore fréquente dans la botanoique de ce début du 21ème siècle, donne la prééminence aux arbres que nous avons sous les œils, vivant à l'époque qui est la nôtre. Cette définition cambiale est également biaisée en faveur des régions tempérées de la Terre, celles où vivent les sociétés riches et les communuautés scientifiques influentes; les palmiers, les fougères arborescentes et les pandanus, qui ont le défaut d'être d'origine tropicale, sont fréquemment oubliés des concepts, omis dans les définitions et absents des enseignements. Seul nos arbres à nous, ceux du Parc de Versailles, l'arboretum de Harvard ou des forêts du Rhin, sont jugés dignes d'être considérées comme des arbres; tel est le sentiment peu honorable - et pas du tout scientifique - que je crains de percevoir en arrière-plan de la définitiion cambiale du tronc.

    Est-ce q'un arbre à dorcement des branches ?

    Toutes les définitions de l'arbre, qu'elles soient classiques ou modernes, regardent comme inséparable de l'idée même d'arbre, le processus de la ramification et les branches qui en sont issues. A en croire mes prédécesseurs, un arbre sans branches serait aussi improbable, et sans doute aussi laid, qu'un cochon sans pattes à qui on aurait ôté la oreilles et la queue. Depuis que Corner a attiré l'attention sur les arbres monocaules, on sait que les régions tropicales en sont abondamment pourvues. Ces arbres sans branches appartiennent à des groupes botaniques variés : Fougères, Cycadales. Cette forme d'arbre particulière existe dans plus de 40 familles de Dicos et, chez les Monocs, une vaste famille pantropicale, celle des palmiers, et essentiellement constituée d'arbres sont branches.

    Une tentative de définition

    Un arbre est une plante à longue durée de vie, possédant un tronc de grande hauteur, autoportant, vertical et de gros diamètre, auquel sa structure et son anatomie confère une rigidité suffisante pour élever le feuillage au-dessus des plantes concurrentes pour la lumière; fréquemment, mais pas toujours, le tronc de l'arbre est porteur de branches. Les aspects quantitatifs - hauteur, diamètre, longévité - sont à évoluer par rapport aux dimensions et à la durée de vie de la personne humaine.

    Le Baobab est donc incontestablement un arbre. On nous dit souvent qu'il ne fait pas de cernes. FAUX ! Voici ci-dessous la photo d'un baobab qui a été tronçonné et qui montre une structure interne bien concentrique. D'où vient cette information erronée ? Tout simplement du fait que si l'on rencontre des baobabs tombés à terre, les cernes s'estompent très vite en raison de la présence d'eau dans son tronc qui provoque ainsi une dégradation très rapide.

  • Le baobab sacré "Parijat" fait l'objet de toutes les attentions en Inde

    localisation

    Nous avions déjà écrit un article sur les baobabs d'inde, dans la région de Mandu. Nous vous présentons dans cet article ce baobab sacré très connu en Inde, nommé Parijat associé au Mahabharata, situé dans le village de Kintoor, prés Barabanki, Uttar Pradesh.

    Malgré les mythes et légendes qui entourent cet arbre, cet arbre fait l'objet de toutes les attentons. Ce baobab nommé " Parijat" est bien de l'espèce africaine, Adansonia digitata. Ce "Parijat" produit des fleurs mais pas de fruits ce qui rend impossible sa multiplication. 

    Le gouvernement central devrait protéger comme il le fait pour le Taj Mahal ou tout autre patrimoine national ", a déclaré Siddharth Awasthi qui dirige un campagne de mobilisation sur des différents réseaux sociaux.

    Les militants ont écrit au Premier Ministre Narendra Modi, aux Ministres Rajnath Singh , Nitin Gadkari , Kalraj Mishra ainsi qu'au Ministre en chef, Akhilesh Yadav de l’état d’Uttar Pradesh, afin d’inscrire ce baobab au patrimoine national. "Rajnath Singh , Nitin Gadkari et Kalraj Mishra ont promis un soutien à notre cause " a déclaré Awasthi. Il y a quelques années, la poste a même publié deux timbres postaux sur cet arbre.

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    Timbre du baobab "Parijat"

     

     Le baobab "Parijat" dans le village de Kintoor, prés Barabanki, Uttar Pradesh, Inde

     

    "La légende raconte que les fleurs d'or de ce baobab - qui est dit être le "Kalpvriksh" ou l'arbre qui exauce les souhaits – ont été offertes à Shiva pour qu’il veille à ce que les Pandavas gagne la bataille du Mahabharata " a déclaré le prêtre Ramseva Das.

    "Ses fleurs sont blanches et se transforment en or après une certaine période" a déclaré Barabanki, l’officier divisionnaire de forêt PP Singh.

    Les experts s’accordent à dire que ce baobab a besoin de protection. À l'heure actuelle, certaines de ses branches sont soutenues par des madriers afin qu'elles ne tombent pas et blessent les gens. Sa base a été infectée par des termites. L'administration du district Barabanki a écrit à Narendra Dev de l’Université d'Agriculture et de technologie, Faizabad, pour étudier les causes de la décadence.


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    Le baobab "Parijat" Les feuilles du baobab "Parijat"

     

    Les experts disent que même les offrandes « sucrés » par les fidèles du temple Hanuman sous l'arbre sont une des causes de cette dégradation. Agissant sur les recommandations de ces experts, l'administration du district a déplacé plus loin ce temple.

     

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    Il est dit que ce baobab "Parijat" serait sorti de Samudra Mmanthan (Océan de lait) et mis en terre par Arjuna au jardin d'Indra pour sa mère Kunti en offrance à Shiva pour la victoire des Pandavas sur le Kauravas.

  • Le baobab, ce fruit originaire d'Afrique, aux nombreuses propriétés nutritives permet de contrôler la glycémie

    Un nouveau fruit commence à faire son apparition sur le marché européen, le baobab. Les propriétés santé de son jus sont rapportées dans des nouvelles études en Angleterre et en Australie.

    Le Baobab est le grand fruit vert ou brun, au goût acidulé, de l'Adansonia digitata, un arbre qui pousse principalement en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie, au Mozambique et au Zimbabwe.

    La pollinisation de cet arbre par les chauves-souris frugivores produit de gros fruits verts ou brunâtres. Différentes parties du fruit sont utilisées comme aliment traditionnel depuis des millénaires dans ces pays. Nous devrions le retrouver prochainement incorporé dans la liste des ingrédients de nombreux aliments industrialisés.

    Le fruit du baobab est très riches en vitamines du groupe B et contient six fois plus de vitamine C que l'orange. Il contient également deux fois plus de calcium que le lait.

    Les graines du baobab se consomment grillées. Elles sont très nourrissantes. Elles sont utilisées pour remplacer le café et on en extrait une huile alimentaire.

    La pulpe des fruits frais ou séchés mêlée à de l'eau fournit une boisson rafraichissante appelée bouye ou jus de bouye.

    La pulpe du fruit du baobab est réputé avoir une activité antioxydante environ quatre fois supérieure à celle du kiwi ou de la pulpe de pomme. Les principaux nutriments comprennent la vitamine C, la riboflavine, la niacine, de la pectine et de l'acide citrique, malique et succinique, tandis que l'huile contient aussi des vitamines A, D et E.

    Il contiendrait également trois fois plus de fer que la viande et son pouvoir antioxydant serait six fois supérieur aux bleuets.  

    La pulpe est également un excellent prébiotique, un aliment indispensable à la santé de la flore intestinale.

    Le Baobab est réputé pour sa teneur en fibres et en polyphénols, et possède une longue histoire comme aliment médicinal en Afrique.

    Le fruit du baobab est également une source importante de polyphénols facilement assimilables par l'organisme, et l'étude à démontré le potentiel du baobab pour sa propriété à réduire l'assimilation des glucides  d'aliments riches en glucides à la fois in vitro et in vivo», selon des chercheurs de la Oxford Brookes University (Royaume-Uni) et de la Monash Université (Australie).

    Les résultats d'une nouvelle étude a confirmé que les boissons contenant du baobab réduisent la réponse glycémique du pain blanc.vLes chercheurs ont également étudié l'effet du baobab lors de la cuisson du pain blanc en incorporant un extrait liquide de ce fruit à la pâte. L'utilisation du baobab dans la formulation du pain a produit un allongement du temps de la dégradation des amidons en sucres assimilables.

    Les scientifiques ne sont pas encore en mesure d'expliquer l'action exacte des polyphénols du baobab et leur action sur le contrôle de la glycémie. Ils pensent que la composition en fibres de ce fruit joue un rôle important dans ce contrôle glycémique.

    Références:http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/7506997.stm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Baobab_africain

    http://www.nrjournal.com/article/S0271-5317(13)00188-7/abstract

  • Le CERIMES, nouveau partenaire d'INECOBA

    Dans le cadre de notre projet DVD intitulé "Au chevet des Baobabs", le CERIMES (Centre de ressources et d'information sur les multimédias pour l'enseignement supérieur) vient de nous rejoindre. A ce titre, un extrait du documentaire sur la pollinisation des fleurs de baobab sera inséré sur notre D-carte dont l'édition est prévue en janvier 2011.

  • Le jardin du Baobab de Tartarin de Tarascon

    Tartarin de Tarascon est un roman d'Alphonse Daudet écrit en 1872. Il décrit les aventures burlesques de Tartarin, chef putatif des chasseurs de casquettes de Tarascon, allant chasser le lion en Algérie. C'est un héros naïf, qui se laisse berner par des personnages peu scrupuleux, voire par lui-même tout au long de son voyage vers l'Atlas. Cette histoire fut inspirée à Daudet par son cousin Henri Reynaud, qui lui racontait ses voyages lors de ses retours d'Afrique, ainsi que par la vie de Jules Gérard, chasseur de lions en Algérie d'origine varoise. Lors de sa sortie, en 1872, il fut un véritable échec : les Provençaux, en particulier les Tarasconnais furent indignés, et refusèrent de se reconnaitre dans le personnage de Tartarin et de ses acolytes1. On s'était alors juré « d’avoir la peau » d'Alphonse Daudet lors de son passage à Nîmes et à Tarascon. Selon Jacques Roué, on aurait crié « À mort ! » lors de ce passage, malgré la présence du vénéré Frédéric Mistral qui l'accompagnait. (source Wikipédia).

    Le jardin du baobab (extrait) -Une description de la maison de Tartarin ouvre le premier chapitre du roman de Daudet :

    Ma première visite à Tartarin de Tarascon est restée dans ma vie comme une date inoubliable ; il y a douze ou quinze ans de cela, mais je m’en souviens mieux que d’hier. L’intrépide Tartarin habitait alors, à l’entrée de la ville, la troisième maison à main gauche sur le chemin d’Avignon. Jolie petite villa tarasconnaise avec jardin devant, balcon derrière, des murs très blancs, des persiennes vertes, et sur le pas de la porte une nichée de petits savoyards jouant à la marelle ou dormant au bon soleil, la tête sur leurs boîtes à cirage.
    Du dehors, la maison n’avait l’air de rien.
    Jamais on ne se serait cru devant la demeure d’un héros. Mais, quand on entrait, coquin de sort !... de la cave au grenier, tout le bâtiment avait l’air héroïque, même le jardin ! _... ô le jardin de Tartarin, il n’y en avait pas deux comme celui−là en Europe. Pas un arbre du pays, pas une fleur de France ; rien que des plantes exotiques, des gommiers, des calebassiers, des cotonniers, des cocotiers, des manguiers, des bananiers, des palmiers, un baobab, des nopals, des cactus, des figuiers de Barbarie, à se croire en pleine Afrique centrale, à dix mille lieues de Tarascon.
    Tout cela, bien entendu, n’était pas de grandeur naturelle ; ainsi les cocotiers n’étaient guère plus gros que des betteraves, et le baobab arbre géant, arbos gigantea tenait à l’aise dans un pot de réséda ; mais c’est égal ! Pour Tarascon, c’était déjà bien joli, et les personnes de la ville, admises le dimanche à l’honneur de contempler le baobab de Tartarin, s’en retournaient pleines d’admiration. Pensez quelle émotion je dus éprouver ce jour−là en traversant ce jardin mirifique !... ce fut bien autre chose quand on m’introduisit dans le cabinet du héros. Ce cabinet, une des curiosités de la ville, était au fond du jardin, ouvrant de plain−pied sur le baobab par une porte vitrée. (...)

    ***********

    Sur cette carte postale, il est indiqué la présence d'un baobab, celui du roman...Difficile à reconnaître sur cette photo. Si vous avez des informations, photos, anecdotes sur ce probable baobab qui n'est plus dans la villa, n'hésitez pas à nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Légende de la carte postale :Tout près de la Porte de la Condamine. C’est la troisième maison à main gauche sur le chemin d’Avignon. On y voit encore le fameux Baobab et la plupart des plantes exotiques que le grnad tartarin de Tarascon avait rapportées d’Afrique Centrale. Le corps du célèbre héros Tarasconnais repose au fond du jardin, dans un magnifique tombeau qui est, chaque année, le jour de la St-Hubert, l’objet d’un grand pélerinage. Dans le vestibule de la villa, on a placé tout récemment les bustes de Bravida et de Costecalde.

    Aujourd'hui, la Maison de Tartarin, reconstitution du célèbre roman, est destinée à faire revivre le célèbre personnage inventé par Alphonse Daudet. "La troisième maison à main gauche sur le chemin d'Avignon", c'est en ces termes que Daudet situait la maison de Tartarin de Tarascon, le héros de son roman héroï-comique. Cette maison bourgeoise aux volets verts ressemblait à celle décrite dans le roman. Une galerie évocatrice y a été installée, le célèbre personnage attend les visiteurs, le fusil en bandoulière, entouré de ses trophées

  • Le livret pédagogique de 40 pages EDUCO-BAOBAB maintenant disponible

    L'association INECOBA vient de finaliser et imprimer le livret pédagogique Educo-Baobab de 40 pages (format A5) illustré tout en couleur qui accompagnera les mallettes éducatives "Educo-Baobab". Ce livret permettra aux enseignants de se familiariser avec les baobabs.

    Au sommaire :

    1. IntroductionLivret pédagogique Educo-baobab 40 pages
    2. Bref historique de la découverte des baobabs
    3. Les baobabs dans le monde et en France
    4. L’âge des baobabs
    5. Le baobab d’Afrique (A. digitata) : des fleurs, des fruits et des graines
    6. Le baobab en Afrique, plus qu’un symbole, une ressource : l’arbre aux milles usages
    7. Un constat alarmant : la dégradation des forêts de baobab en Afrique de l’Ouest
    8. Le baobab, inspirateur de légendes
    9. Conte : le baobab et les abeilles
    10. Annexes

    L'éditorial de ce livre est co-signé par Mr Gérard SEGURA (Maire d'Aulnay-sous-Bois et Conseiller général de la Seine-Saint-Denis), Mr Ahmed LAOUEDJ (Adjoint au maire délégué à la vie associative, à la coopération décentralisée et aux relations internationales) ainsi que Mr Badara SENE (Marie de Rufisque - Sénégal).

    Exemple d'un double-page du livret :

    Ce livret est désormais proposé systématiquement avec les kits pédagogiques disponibles sur notre boutique : cliquer ici.

    Afin d'en distribuer un maximum, ce livret est proposé au tarif de 2 € (+1,5 € de frais d'envoi) : cliquer ici pour le commander

    Livret pédagogique Educo-baobab 40 pages Livret pédagogique Educo-baobab 40 pages €2.00 Acheter maintenant
  • Le logo de l'association

    Notre logo est disponible en différents formats (jpg, png, tiff, ai) et tailles. Contactez-nous pour nous demander notre logo : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Le lycée français de Tananarive, un éco-site qui abrite une collection complète et unique au monde de baobabs

    L’ensemble des huit espèces de baobabs répertoriées sont désormais présentes au lycée français de Tananarive (ou « LFT ») à Madagascar. Depuis le 23 janvier 2012, l’établissement est en effet le seul site au monde doté d’une telle collection complète. Au-delà de ce « projet baobab », mené en partenariat avec le CIRAD(Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), le lycée s’inscrit dans une démarche ambitieuse en faveur de la biodiversité, une démarche à laquelle les élèves s’associent activement.

    Adansonia gregorii, le dernier baobab arrivé au « LFT »

    Le 23 janvier 2012, jour d’ouverture des célébrations du 40e anniversaire du lycée, a été marqué par la mise en terre d’un plant de baobab autralien (Adansonia gregorii), le seul qui manquait pour compléter la collection des huit espèces répertoriées dans le monde.

    C’est Jean-Marc Chataigner en personne, ambassadeur de France à Madagascar, qui a dirigé les opérations, le long de la piste d’athlétisme du lycée où tous les plants de baobabs sont dûment étiquetés et entourés d’un manchon de protection. « Notre site offre une protection naturelle explique Joël Lust, le proviseur. Il n’est pas fermé puisque c’est un site pédagogique mais il n’est pas non plus ouvert au public. C’est un jardin botanique, une sorte de laboratoire idéal pour accueillir cette collection unique au monde. »


    Les sept premiers baobabs, qui atteignent déjà plus d’un mètre de haut, ont été plantés en 2009 :

    • six spécimens de chacune des espèces endémiques à Madagascar
    • un spécimen de l’espèce commune à toute l’Afrique.

    Le plant du petit dernier a lui aussi été fourni par le CIRADoù officie Pascal Danthu, spécialiste des baobabs. Ce chercheur a travaillé main dans la main avec l’équipe éducative du lycée sur ce projet aux dimensions scientifiques et éthiques. « L’esprit de conservation de la biodiversité est totalement partagé par les élèves. Le relais est pris, d’année en année. Ce n’est pas une opération ponctuelle. Ce respect dû à la nature fait partie des valeurs essentielles que l’on doit transmettre dans un établissement scolaire où l’on apprend le sens de la responsabilité» précise Joël Lust.


    Une même exigence est mise en œuvre par les élèves dans un autre projet de développement durable : il s’agit de planter deux arbres pour un abattu lors du chantier d’extension des bâtiments en cours (un internat, un CDI, une salle de conférence…). Le « club vert » du lycée mène en effet un ambitieux projet de reboisement en partenariat avec des architectes et des botanistes. Bientôt, l'on comptera plus de 150 espèces d’arbres endémiques à Madagascar sur le site d’Ambatobe du lycée français de Tananarive.

    Allocution de l’ambassadeur de France à Madagascar à l’occasion du lancement des 40 ans du Lycée français de Tananarive et de la plantation du 8éme baobab au Lycée français de Tananarive :

    Dossier Baobab

     

    Article publié sur le site de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger

  • Le message de notre parrain : Jérôme Hutin

    "Chaque arbre vénérable provient d'une minuscule graine, qui aura mis un temps certain pour d'une part germer, puis devenir ce qu'il est: UN VENERABLE, un maître de son lieu de vie, de sa campagne, de sa forêt, de son village. Il fut un temps où le Vénérable était respecté, quand reviendra ce temps pas si lointain? Quand reviendra ce respect que les Anciens donnaient à ces Sages? Comme c'est le cas en Afrique avec les Baobabs, fromagers, tamariniers. Ces arbres là sont des lieux de palabres.

    Je fais le souhait que d'autres graines d'arbres germent et grandissent pour devenir à leur tour des VENERABLES."


    Jérôme Hutin
    le 1er Février 2008

    Commandez vite son livre : cliquer ici

  • Le Petit Prince - Prochainement sur France 3

    C’est dans le cadre du festival d’Annecy que sera donné, par France Télévisions, la première conférence de presse annonçant le lancement de la série animée. Le voile sera levé sur certains éléments de la série. La conférence est programmée pour le 9 juin 2010 et le premier épisode sera diffusé pour noël 2010 sur France 3. En tout la série comptera 52 épisodes de 26 minutes.

    Source : http://www.lepetitprince.com/actualites

    L'association INECOBA s'associe avec la succession d'Antoine Saint Exupéryet la Boutique du Petit Prince pour vous proposer prochainement des produits reprenant un extrait du livre "Le Petit Prince" bien connu en rapport avec notre association.....Vous devinez lequel ? Rendez-vous d'ici quelques semaines pour lever le mystère !

  • Le secret de vieillesse des baobabs expliqué par leur cavité

    Des chercheurs ont percé le secret de l'extraordinaire longévité des baobabs d'Afrique en s'intéressant à l'étrange cavité d'un spécimen mozambicain âgé de 900 à 1.400 ans, formé par plusieurs pousses ayant fusionné.
    Le baobab de Lebombo, emblématique des nombreux baobabs dont la silhouette massive et les branches ressemblant à des racines ornent les savanes arides du continent, affiche l'honorable circonférence de 21,44 mètres avec un grand creux à l'intérieur, selon un article publié récemment par la revue scientifique PLoS One.

    La cavité est tellement grosse que plusieurs adultes peuvent s'y tenir. Situé près du célèbre parc sud-africain Kruger, l'arbre est sur un sentier écologique fermé aux touristes.


    "Il a un aspect singulier avec de longues branches évoquant des défenses de mammouths", précisent les sept auteurs, qui ont cependant délaissé la poésie de ses branches pour effectuer un carottage du tronc à l'aide d'une petite foreuse.
    Les recherches ont démarré en 2005 pour "comprendre les aspects controversés ou méconnus de l'architecture, de la croissance et de l'âge du baobab", en latin "Adansonia Digitata".
    Sept échantillons ont été collectés, trois depuis l'intérieur de la cavité, et quatre en forant depuis le pourtour extérieur du tronc.
    Normalement, la partie la plus âgée d'un arbre est le coeur, pour rajeunir à mesure que l'on va vers l'écorce. Mais là, surprise, la datation au carbone a fait apparaître la partie la plus âgée du baobab au bout d'un échantillon prélevé depuis le creux de l'arbre.
    "L'augmentation de l'âge observée sur les échantillons à mesure que l'on forait depuis les parois du creux de l'arbre vers l'intérieur du tronc a été la première grande anomalie que nous avons trouvé grâce à notre campagne de datation carbone sur le baobab de Lebombo", soulignent les auteurs.
    "La deuxième anomalie significative était que les anneaux intérieurs des échantillons prélevées depuis la cavité (...) étaient vieux de plusieurs centaines d'années au lieu d'être très jeunes", ajoutent-ils.
    "La seule explication possible pour cette découverte est que ces cavités, que nous appelons fausses cavités, sont en réalité des espaces naturellement vides (qui n'ont jamais été remplis par du bois) entre plusieurs pousses disposées suivant une forme circulaire et qui ont fusionné", estiment-ils.
    L'exercice de datation au carbone a été répété sur d'autres baobabs à fausse cavité, aboutissant à la même conclusion. "Nous avons trouvé que cette nouvelle architecture permet aux baobabs d'atteindre une taille plus large et un âge plus avancé", soulignent les auteurs.
    Quant au baobab de Lebombo, cette recherche le fait entrer au panthéon des plus vieux arbres du continent: son apparition remonterait à l'an 600, ce qui en fait "l'un des plus vieux baobabs d'Afrique".

    Aline Ra naivoson - Le Parisien

  • Les ateliers proposés en mai 2010 labelisés Année Internationale de la Biodiversité

    Dans le cadre de la Fête de la Nature (19-23 mai 2010), l'association animera plusieurs ateliers au magasin Nature & Découverte du centre commerciel Parinor le mercredi 19 mai et samedi 22 mai de 14 h à 17 heures.

    Ces ateliers se sont vus attribuer le label "Année internationale de la biodiversité 2010" par Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer.

     

    Retrouvez le programme officiel des manifestations en cliquant ici : Biodiversité 2010

     

    Il sera possible de se pré-inscrire aux ateliers de 30 minutes qui se dérouleront à 14h00, 15h00 et 16h00. Au programme, conférence-projection autour de la découverte de l'arbre (histoire, botanique, utilisations) et dégustation de produits dérivés du baobab : pulpe de fruit de baobab, confiture,....

  • Les baobabs : des géants bien mystérieux

    A la demande de l’Institut français de Madagascar, le Cirad a réalisé une superbe exposition sur les baobabs qui se tiendra à Antananarivo du 21 au 26 novembre 2011.

    Les baobabs appartiennent au patrimoine de l’Humanité et Madagascar en est le dépositaire puisque sept des huit espèces actuellement connues sont abritées par les forêts sèches de la Grande Ile. Mais, paradoxalement, ces espèces emblématiques ont été peu étudiées et sont encore mal connues d’un point de vue scientifique. Ce défaut d’information limite la pertinence des actions de conservation et de gestion durable des baobabs et des écosystèmes qui les abritent permettant de transmettre ce patrimoine aux générations futures.

    C’est pourquoi, une équipe de chercheurs associant le Cirad, l’université d’Antananarivo et le Fofifa, en partenariat avec Madagascar National Parks et l’ONG Fanamby développe depuis six ans, un  projet de recherche multidisciplinaire consacré aux baobabs malgaches.

    Durant une semaine, les chercheurs et les étudiants se proposent de faire un point sur leurs travaux pour le grand public. Par une exposition interactive intitulée « Les baobabs, des géants bien mystérieux », ils feront découvrir les mystères que cachent ces géants. Ils guideront jeunes et moins jeunes dans une exposition où la science rencontrera l’art et la gastronomie afin de partager leurs découvertes… mais aussi leurs questions encore sans réponse.

    Cette exposition, réalisée avec le soutien de l’Institut français de Madagascar, sera ensuite diffusée dans les écoles et les alliances françaises de Madagascar. Une présentation est également prévue à la Réunion.

    Article publié sur le site internet du cirad : cliquer ici
    L'association INECOBA a participé à la réalisation de 3 posters qui seront présentés lors cette exposition à l'Institut Français de Madagascar à Tananarive.
  • Les baobabs amoureux

    C'est l'histoire d'un baobab qui se sentait seul... Qui aurait pu imaginer que deux arbres puissent un jour se rencontrer ? Les baobabs amoureux existent vraiment à Madagascar... L'auteur a imaginé cette belle légende des arbres qui s'aiment et on a vraiment envie d'y croire ! Ce petit baobab est sauvé de sa solitude par une petite fille et un oiseau. une histoire d'amour, de nature, de partage et de voyage...

    Livre pour enfant ! Disponible sur Amazon au prix de 14.46 €

     

  • Les baobabs dans nos DOM et COM

    Pourquoi une association française s'intéresse t'elle aux Baobabs ?

    Baobab rime avec Afrique, omniprésent dans les paysages de savane et Madagascar, l'île berceau de l'espèce qui réunit 6 espèces endémiques sur les 8 représentées dans le monde, bien loin donc de notre métropole... Mais hors métropole si on vous dit qu'après Madagascar, c'est Mayotte, collectivité d'Outre Mer, ce petit bout de terre française qui est le second territoire en terme de biodiversité de l'espèce. Pourquoi ? Parce ce que le baobab est y représenté par 2 espèces indigènes : A. digitata et A. madagascariensis (ce dernier étant même aujourd'hui protégé par arrêté préfectoral) contrairement à l'ensemble du continent africain où l'on retrouve une seule et même espèce A. digitata. Citons aussi la Guadeloupe, département d'Outre Mer où les rares baobabs encore présents sont menacés par différents projets d'aménagement. Notre association se veut aussi d'être présente pour défendre la biodiversité de nos DOM et COM bien souvent oublié.


     

    L'un des plus imposants baobab (A. digitata) à Mayotte.

     

  • Les baobabs de Guadeloupe

    Et oui, il y a bien des baobabs en France !! les seuls que vous pouvez observer en extérieur si trouvent dans nos DOM/COM. On les trouve à la fois à la Réunion et à Mayotte mais aussi dans les Antilles.

    A la Martinique et en Guadeloupe, les baobabs présents ne sont pas endémiques, ils ont été introduits par l'homme et se sont bien acclimatés. En Guadeloupe, les baobabs sont rares mais ils existent bien :

    • Le baobab remarquable à Grands-Fonds

    Probablement le plus gros de Guadeloupe ! Celui-ci se trouve sur un terrain privé dont l'accès, de ce fait, n'est pas autorisé.

    • Baobab de Saint-Martin - Route de Bellevue

    • Baobab à proximité de l'Archipel à Basse-Terre - Si vous connaissez l'endroit exact, merci de nous contacter par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    • Baobab de l'Hôtel de ville sur la commune du Gosier - Abattu en 2007 

    Lire l'article relatif : La destruction du Baobab de la place de la Mairie du Gosier : le patrimoine guadeloupéen en danger

    Si vous connaissez d'autres baobabs en Guadeloupe, vous pouvez nous écrire et envoyer vos photos à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

  • Les baobabs du Sri Lanka sur l'île de Mannar

    Introduction

    Parmi les huit espèces de baobab dans le monde, cet arbre est présent et endémique en Afrique, dans le nord-ouest de l'Australie dans la région de Kimberley et bien sûr à Madagascar où l'on dénombre six espèces. C'est pourquoi Madagascar est identifié par certains comme le berceau des baobabs. On rencontre des baobabs introduits dans plusieurs régions du monde dans nos DOM, COM (Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte) mais aussi en Inde et au Sri Lanka.

    Au Sri Lanka, la présence de baobab a été décrite pour la première fois autour de Jaffna mais aussi près de Puttalam en 1848; depuis ces baobabs ont disparus. Il y avait au moins 60 arbres. Aujourd'hui, le baobab est l'un des arbres protégés au Sri Lanka en raison de sa rareté.

     

    Les baobabs de Mannar

    L'Ile de Mannar est unique dans sa végétation et la faune contrastant avec le reste du Sri Lanka. Cette île d'une superficie de 117 km² se trouve entourée d'une mer peu profonde connue sous le nom du détroit de Palk face de la côte nord-ouest du Sri Lanka. Il relie le Sri Lanka avec le sud de l'Inde le long d'un banc de sable peu profond connu comme le pont d'Adam. Les précipitations annuelles varient entre 890-1270 mm et ont principalement lieu durant la période de moisson de décembre à février qui est suivie d'une longue période de sécheresse.

    L'île de Mannar est l'un des rares endroits au Sri Lanka où les baobabs se développent; ils semblerait que leur introduction soit lié à la présence de marchands arabes il y a plusieurs siècles qui nourrissaient les chameaux qui stationnés à l'époque dans la région avec les feuilles de baobab. Aujourd'hui, le baobab apparaît en nombre significatif dans cette île. Selon une étude réalisée en 2003, il y a environ 40 baobabs répertorié au Sri Lanka dont 34 ont été identifiés et mesurés à Mannar (télécharger l'article de cette étude ici dans la partie "Derniers documents à télécharger"). La taille de ces baobabs sur la base du périmètre à hauteur de poitrine varient de 1,9 m à 19,4 m avec une moyenne de 9,5 m. Contrairement aux baobabs africains qui sont connus pour atteindre des hauteurs comprises entre 18-25 m, presque tous les arbres de Mannar ont moins de 9 m de hauteur : 50% de ces baobabs atteignent 5 à 9,9 m de haut. Certains baobabs ont été plantés délibérément mais d'autres se sont reproduits naturellement.

    Baobab sur l'île de Mannar

    Aucune datation carbone 14 n'a été réalisée sur ces baobabs, le plus vieux semble être celui de Palimunai estimé autour de 700 ans.

    Conservation et protection des baobabs au Sri Lanka

    Le baobab n'est pas endémique au Sri Lanka. En dépit d'être une espèce exotique introduite, il est protégé étant donné sa rareté et sa distribution limitée. Alors qu'il a presque disparu des régions où il a été décrit pour la première fois, sur l'île de Mannar, on compte pas moins de 34 arbres. Bien que les graines du baobab peuvent germer, peu de jeunes plants sont visibles. Dr Henry Trimen est venu à la conclusion que le bétail serait à l'origine de la non-regénération. Etant donné le grand nombre de bovins, chèvres et  ânes que l'île de Mannar supporte, il est probable que la plupart des jeunes plants de baobab ne pourraient pas survivre sous la pression du pâturage excessif. Dans le climat aride de Mannar, de nombreuses plantes dans le sous-bois ont évolué en s'armant épines pour se protéger contre ces "brouteurs", les jeunes plants de baobab n'ont pas de défense….

    Une menace potentielle pour l'avenir de ces baobabs peut provenir d'une hausse rapide de la population humaine, la propagation de l'agriculture sédentaire, le développement de maladies ainsi que la construction d'ambitieux équipements touristiques. Le baobab est devenu une composante évidente de la diversité biologique des zones côtières de Mannar et de sa capacité à s'adapter aux dures conditions qui règnent dans cette île.

    Baobab à Jaffna

    © Association INECOBA - Mai 2011 - Tous droits réservés

  • Les baobabs exceptionnels (Adansonia digitata) des Iles de la Madeleine au Sénégal

    PROJET : Les baobabs exceptionnels (Adansonia digitata) des Iles de la Madeleine au Sénégal, entre conservation de l'espèce et valorisation du site par l'aménagement d'un sentier écotouristique

    Le Parc National des Iles de la Madeleine (PNIM) fait partie des 6 parcs nationaux que compte le Sénégal et constitue l'un des plus petits parc au monde avec ses 50 hectares. C'est en 1949 que la flore et la faune de ces îles ont été protégés par décrets avant d'être classé au titre des parcs nationaux en 1976. Le parc est constitué de 2 massifs rocheux volcaniques communément appelés "Ile aux Serpents" pour la plus importante (17 hectares, photo ci-contre) et "l'Ile Lougne" pour la plus petite (moins d'1 hectare). Ce parc a été classé comme site d'intervention prioritaire par le bureau régional du WWF, le Fond Mondial pour la Faune Sauvage et l'UICN.

    Cette protection est intervenue suite à une multitude de projets (culture de légume, riz, mil, arachide - construction d'un lazaret - centre héliomarin - pierre de construction pour Gorée) qui menaçaient les nombreuses espèces végétales et animales présentes sur l'Ile aux Serpents.

    Outre l'attrait ornithologique du site (nidification du phaéton - 3 sites au monde), l'île compte aujourd'hui près de 110 espèces végétales répertoriées depuis 1749 par decélèbres naturalistes, botanistes comme Michel Adanson ou encore Théodore Monod. Parmi toutes ces espèces, ce sont incontestablement les 68 baobabs présents sur l'Ile qui offrent un spectacle dès le débarquement dans la Crique Saint Hubert. Du fait de leur présence sur cette île ouverte aux vents de l'Atlantique, ces baobabs qui ne dépassent pas 4 à 5 mètres de haut, ont été contraints de se développer le plus près du sol. Ils présentent aussi un solide tronc très large et imposant qui leur permet de faire face aux plus grosses tempêtes.

    Après deux missions de reconnaissance en 2007 et 2009, l'INECOBA a clairement identifié comme prioritaire cette île dans le cadre de ses actions & projets. Ainsi en juillet 2009, une première rencontre a été organisée avec la direction des Parcs Nationaux du Sénégal et le Conservateur du PNIM où s'est dégagée une volonté à développer les actions suivantes :

    • Exposition permanente autour du baobab au sein des nouveaux locaux d'accueil de la PNIM à destination de l'Ile (posters, livres, produits dérivés, projection de films,…)
    • Mise en place et développement d'un circuit écotouristique - conception d'un livret-guide
    • Développement d'un site internet d'information, communication autour de ce projet
    • Education à l'environnement en faveur de la découverte de ce patrimoine naturel à destination des lycéens et collégiens
    • Mise à disposition de petits matériels d'observation
    • Suivi scientifique de baobabs sur l'île : étude, datation, attaque de certains baobabs de l'île par le coléoptère parasite Analepte Trifasciata.

    Coût estimé du projet : 35 000 - 45 000 €

    Projet mis en place en collaboration avec la Direction des Parcs Nationaux du Sénégal avec l'appui scientifique et technique de l'INECOBA. Financements publics et privés.

    Photos des baobabs du Parc Naturel des Iles de la Madeleine - Ile aux serpents :

    1. L'un des plus imposant baobab de l'île de forme parasol
    2. Les baobabs de l'île présentent une base très large, entendue qui leur permet de supporter les vents violents qui la balayent régulièrement
    3. La hauteur de ces baobabs ne dépasse pas 4 à 5 m
    4. Baobab sur le plateau de l'île aux serpents en feuillaison
    5. Autre baobab sur le plateau de l'île
    6. Baobab dans l'anse de la Crique Saint-Hubert
    7. Jeune baobab présent sur la plage de la crique Saint-Hubert
    8.Vue des Iles de la Madeleine depuis la côte ouest de Dakar